Laver et repasser encore humides les tissus qu’on vient d’acheter.
Rêver au prochain travail de couture, tout en passant et repassant le fer.
Bien plier.
Bien lisser de la main.
Faire un joli tas.
Le poser dans l’armoire à couture et lui dire « à bientôt ».

Après-midi couture avec les copines, à la maison.
Chercher pour l’une d’elles quelque chose dont elle a besoin et dont on ne se sert pas souvent. Ouvrir des boîtes, soulever des choses, reposer, chercher, chercher encore.
Trouver le vieux tricotin qu’on utilisait enfant.
Le sortir, comme un trophée.
Et voilà toute une tablée qui se met à parler tricotin, à décrire les tricotins de l’enfance, à raconter tous les ouvrages splendides faits avec cet outil magique : petits napperons, grands napperons, et même un coussin !
Le tricotin retrouvé, rouge et jaune, marqué Bergère de France, passe de mains en mains. Des projets naissent…. Ou renaissent, c’est à voir.