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  • 24 avril 2010. Très tard.



    Trouver un bonheur du jour, alors qu’il est très tard, que la journée se termine presque, qu’on est au cœur de la nuit, que le sommeil s’est enfui et que le corps est cassé par la souffrance, en attrapant un livre dans lequel on peut lire : « La bravoure est encore la plus sûre des attitudes. Les choses perdent de leur épouvante à être regardées en face, comme les fantômes que crée l’ombre de la nuit, elles apparaissent toutes différentes à celui qui marche vers elles et les scrute. Celui qui sans peur, au lieu d’écarter le spectre de la mort, va à lui, lui enlève son voile, le dépouille de la défroque carnavalesque dont l’ignorance des foules l’a affublé, constate qu’il ne reste rien de l’effroi qu’il inspire à ceux qui ne l’entrevoient que de loin à travers leur terreur. »
    Remettre alors l'oreiller droit.
    Se redresser.
    Retrouver son âme souriante.

  • 23 avril 2010. Le paon.



    Au détour de la visite d’un joli parc, tomber nez à nez avec un paon que sa maîtresse s’apprête à nourrir.
    Prendre à son tour une poignée de maïs dans la main.
    Tendre la main vers le paon en s’accroupissant.
    Sentir dans la paume le bec du paon picorer les grains de maïs.
    Recommencer plusieurs fois, car c’est trop formidable.