Des petits moments qui font chaud au cœur dans ce monde difficile où il est parfois difficile de trouver de l'apaisement :
A la médiathèque du Pont du Las, passer un petit instant dans l’espace dédié aux tout-petits : certains sont assis sur les genoux de leur maman et écoutent l’histoire qui est contée par une bibliothécaire, d’autres vont et viennent au milieu des petites tables et des petites étagères pour prendre un livre, l’ouvrir, le regarder tout en restant debout ou en allant s’asseoir pour être plus à l’aise. Il y a là des livres partout et des enfants partout. Les enfants sourient, les adultes aussi et je suis bien sûre d’avoir vu que les livres souriaient aussi.
Dans l’église du Pradet, des spectateurs bien trop nombreux pour le nombre de places prévu au moment d’un concert donné par la chorale Mare Nostrum, le Requiem de Fauré. Un silence de qualité, pas un téléphone qui se signale, des visages paisibles et là aussi, des sourires.
Dans la petite salle du partage, offrir une photo souvenir, développée sur papier, encadrée dans un cadre. Un grand sourire, deux mains qui accueillent le cadeau et le serrent sur le cœur et ces mots : « une vraie photo ».
Des espaces qui ressourcent.
MOISSONNER / Bonheur du jour quotidien
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Des petits moments qui font du bien.
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Quinquets.
Aller au concert… ah ! c’est toujours un grand plaisir ! Il y a du monde dans la chapelle des Maristes où se déroule comme tous les quinze jours le dimanche l’Instant classique organisé par l’association Operaria.
Au milieu des spectateurs, comme niché dans son nid un tout petit oisillon, écouter le sublime Concert pour piano, violon et quatuor à cordes en Ré majeur opus 21 de Ernest Chausson interprété par le tout aussi sublime ensemble « Concert à six ». Les corps des musiciens se meuvent au rythme des notes quand ils jouent. Quand ils ne jouent pas parce que c’est le tour de l’un ou l’autre des musiciens au moment d’un solo, leurs têtes dodelinent, leurs bouches sourient. La musique est un souffle, là, tout près.
Au retour vers la maison, à pied, bien que ce soit la fin du jour, c’est comme si la nuit ne pouvait pas vraiment tomber dans la grande profondeur car des quinquets inépuisables balisent le chemin : les étoiles, les fenêtres éclairées des maisons, les quelques réverbères, les lumignons des mâts des bateaux, la lumière vive au sommet du Coudon et les bras amis auxquels le pas se rythme.