Pouvoir quitter les lieux envahis par la télévision du dimanche et aller s’asseoir dehors, ne serait-ce que quelques instants, écouter le silence, compter les arbres et les nuages et pousser du bout du pied quelques feuilles racornies par le gel. Etre là et respirer. Ressentir ce qui se passe dans cet instant précieux et irremplaçable qu’on aurait pu rater.
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14 février 2010. L’instant précieux.