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  • Le figuier au printemps.

    En allant chercher le pain, il est bon de remarquer combien l’air s’est adouci. Les pluies très épaisses, on aurait même envie de dire grasses, ont lavé le pollen. Elles ont abreuvé les feuilles du figuier du coin de la rue. Chacune s’est affranchie de son bourgeon en déployant d’un coup ses lobes profonds que le vent sèche et lisse. Mais c’est fragile encore, comme sur une tête de nouveau-né la fontanelle palpitante.