Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Les feuilles d’automne.


    Comme chaque jour, la promenade se fait dans les conditions autorisées. Sous les pas, les feuilles mortes. Il a plu et certaines, lumineusement jaunes, sont collées sur l’asphalte des trottoirs et des rues. Ce n’est qu’après avoir bifurqué de la Corniche pour monter vers le Fort Napoléon qu’on peut faire ce qu’on aime tant : marcher dans les feuilles et shooter dedans, et puis aussi en ramasser quelques-unes qu’on fera sécher dans le vieux dictionnaire, si jamais il y reste de la place. Voilà quelques feuilles de micocoulier, d’autres d’eucalyptus et de platane et peut-être celles-ci sont-elles d’un aulne ? On sera à jamais une petite fille qui rentre à la maison avec un bouquet de feuilles mortes un jour d’automne pluvieux. On laisse la feuille de figuier arrachée par le vent et la pluie car elle est bien trop grande mais elle est quand même bien belle alors on revient en arrière et on la prend aussi : on la fera sécher dans l’atlas.