Quel plaisir de lire la biographie que Dominique Bona a consacrée à Berthe Morisot ! C’est touchant de voir combien son destin s’affirme peu à peu et qu’elle arrive progressivement à savoir ce qu’elle a vraiment envie de peindre, et comment, arrivant à être vraiment elle-même, en dépit des tourments qui sont les siens et des contraintes sociales de son temps. Une phrase relevée page 217 de l’édition de Poche n°15347 : « Elle cherchera en elle la source de sa lumière. » Ne devrions-nous pas tous faire ainsi, quelle que soit notre vie ?
Et puis, au fur et à mesure des pages, quand un tableau est cité, aller le regarder dans un des livres empruntés aussi à la bibliothèque ou ceux qui sont à la maison ou sur le site du Musée d’Orsay ou du Musée Marmottan. « La chasse aux papillons », « Jeune fille sur un banc », « Paysanne étendant du linge », ou son propre « Déjeuner sur l’herbe » …
C’est très clair, tout cela.