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Encore Berthe Morisot.


Quel plaisir de lire la biographie que Dominique Bona a consacrée à Berthe Morisot ! C’est touchant de voir combien son destin s’affirme peu à peu et qu’elle arrive progressivement à savoir ce qu’elle a vraiment envie de peindre, et comment, arrivant à être vraiment elle-même, en dépit des tourments qui sont les siens et des contraintes sociales de son temps. Une phrase relevée page 217 de l’édition de Poche n°15347 : « Elle cherchera en elle la source de sa lumière. » Ne devrions-nous pas tous faire ainsi, quelle que soit notre vie ?
Et puis, au fur et à mesure des pages, quand un tableau est cité, aller le regarder dans un des livres empruntés aussi à la bibliothèque ou ceux qui sont à la maison ou sur le site du Musée d’Orsay ou du Musée Marmottan. « La chasse aux papillons », « Jeune fille sur un banc », « Paysanne étendant du linge », ou son propre « Déjeuner sur l’herbe » …
C’est très clair, tout cela.

Commentaires

  • Oui, cela semble clair, si en soi tout est sombre, peut-on voir la lumière, la belle lumière et ses variations si bien rendues dans ses tableaux...je pars à la recherche de la chasse aux papillons.
    Merci, bonne journée Marie.

  • Bonsoir, chère Colo, et merci pour ce commentaire. Je pense qu'on peut voir la lumière même si tout est sombre en soi ; et justement : c'est le petit noyau de vie qui reste toujours en nous, prêt à se développer, pour peu qu'on lui accorde un peu d'attention.
    Bonne soirée.

  • Les artistes expriment toujours leurs émotions au travers de mots,musiques, peintures.. et chercher à les deviner est un formidable exercice

  • Bonsoir chère Sedna, et merci pour ce commentaire. Je ne cherche pas toujours à savoir ce que l'artiste a voulu exprimer. Je me contente de ressentir mes propres émotions.
    Bonne soirée.

  • J'ai lu et aussi beau coup aimé ce livre trouvé en flânant chez Emmaüs .
    En voici deux citations :
    " je travaille et je m'applique à vieillir " p.316
    " Elle ne parle pas, elle préfère le silence , et saisir avec son pinceau la mélancolie des existences, dont rien ne reste ou presque, que le souvenir des instants, heureux ou malheureux, mais dont le caractère éphémère fait tout le prix. " p.316
    bonne journée chère Marie

  • Bonsoir, chère Andrée, et merci pour ce commentaire. Les citations sont bien choisies ! Berthe Morisot était très concentrée sur son travail auquel elle accordait toute son énergie (en dehors de sa fille).
    Bonne soirée.

  • Les toiles de Berthe Morisot sont superbes et j'aime leur douceur. Je retiens aussi la jolie phrase.
    Belle journée Marie

  • Bonsoir, chère Denise, et merci pour ce commentaire. La douceur : c'est le mot qui convient vraiment pour cette peintre.
    Bonne soirée.

  • Elle a eut beaucoup de courage et de talent pour s'imposer à l'époque, les femmes étant sensées devoir rester à la maison, à s'occuper du ménage...
    Belle journée

  • Bonsoir, chère Livia, et merci pour ce commentaire. Elle était déterminée, au point que ses parents ont été finalement dépassés et n'ont rien pu empêcher. Sa sœur Edma, par contre, qui peignait comme elle, s'est arrêtée au moment de son mariage.
    Bonne soirée.

  • L’indépendance de Berthe Morisot n’est pas souvent mise…
    en LUMIÈRE et pourtant, son œuvre éclate de couleurs
    aux antipodes de la grise époque corsetée dans laquelle
    elle vécut.
    Le milieu artistique des frères Manet l’y aida certes
    mais nous aimons ces femmes libres qui savent,
    depuis leur jeunesse, qu’elles s’épanouiront
    quoi qu’il arrive : le halo qui entoure ses tableaux
    finit presque toujours par laisser passer la clarté.

    Je ne sais pourquoi les tableaux de Berthe Morisot
    évoquent pour moi « le sfumato » de Leonard de Vinci,
    il faudra que je me munisse de ma lampe intérieure…
    Merci, Marie, pour tous vos coups de cœur
    que nous avons plaisir à partager !

  • Bonsoir, chère Fiorenza, et merci pour ce commentaire. Je ne doute pas que votre lampe intérieure vous aidera. Le sfumato, oui, c'est cela. Berthe Morisot a fortement influencé Monet : elle a été très précurseur (ou précurseure ou précurseuse), ce que j'ignorais : c'est elle qui, en premier chez les Impressionnistes, a peint un nymphéa très évanescent et lumineux.
    Bonne soirée.

  • Bonsoir, chère Dominique, et merci pour ce commentaire. Bonne prochaine lecture, alors !
    Bonne soirée.

  • oui, comme dit précédemment, j' ai lu ce livre avec beaucoup d' intérêt, merci de nous rappeler cette jolie phrase qui s' applique à toutes nos vies

  • Bonsoir, chère Irène, et merci pour ce commentaire. Toi et moi, nous savons combien est importante la Lumière.
    Bonne soirée.

  • J'ai envie de le lire depuis longtemps. Je finirai par y arriver. J'ai vu plusieurs expos de Berthe Morizot et elle m'intéresse de plus en.plus.

  • Bonsoir, chère Aifelle, et merci pour ce commentaire. Cette exposition a été une totale découverte de Berthe Morisot que je connaissais vraiment mal et dont je minorais finalement le rôle dans le groupe des Impressionnistes.
    Bonne soirée.

  • Grâce aux auteurs nous faisons connaissance avec d'autres humains. Je lis Denise Desjardins qui a été peintre durant sa jeunesse. Bises

  • Bonsoir, chère Andrée, et merci pour ce commentaire. Je ne connais pas cette peintre. A découvrir !
    Bonne soirée.

  • J'aime beaucoup le travail de Berthe Morisot, une femme peintre parmi tous ces hommes peintres !

  • Bonsoir, cher Daniel, et merci pour ce commentaire. Elle est sur un pied d'égalité (voire même plus) avec tous les autres Impressionnistes.
    Bonne soirée.

  • Bonsoir, chère Mayalila, et merci pour ce commentaire. Oui ! Cherchons ! Sans se lasser ! Laissons-nous guider par cette lumière que nous portons tous en nous !
    Bonne soirée.

  • Rien de tel qu'une bonne journée de pluie intense pour se réfugier au musée. Chose faite dimanche, jours de mon arrivée... très humide dans le sud ! Berthe Morisot bien sûr, dont j'aime autant les pastels et les crayonnés que les peintures elles-mêmes, mais aussi découverte de quelques femmes artistes contemporaines de son époque, aussi rigide que les baleines de leurs corsets. Louise Breslau en particulier, et sa "Chanson enfantine" où l'on voit une fillette et sa mère au piano.

  • Bonsoir, chère Triskell, et merci pour ce commentaire. Ravie que vous ayez vu cette belle exposition ainsi que cette galerie dédiée aux peintres femmes dont les tableaux sont magnifiques.
    Bonne soirée.

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