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  • Dimanche après-midi.


    C’est dimanche après-midi.
    La maison est tranquille.
    Les chats dorment.
    Le café est servi et de temps en temps une petite cuillère tinte sur la porcelaine.
    On papote.
    La flèche du baromètre va vers l’incertain.
    C’est vrai, le temps est incertain partout dans le monde.
    De l’autre côté de la fenêtre, la pluie cingle les vitres et le vent tente de faire claquer les volets mais on ne le sait que trop bien qu’il aime faire cela et c’est pourquoi le matin même les volets ont été solidement attachés à leurs arrêts.
    Hier, en marchant du côté de la Treille, des freesias blancs se sont annoncés par leur parfum incomparable avant même d’être vus en contrebas du chemin.
    On dit que leur parfum est capiteux.
    C’est un joli mot, capiteux.
    Les fleurs ont été laissées où elles étaient car cela aurait été trop dommage d’abîmer ce beau spectacle.
    Mais on en parle à ce moment du café et c’est comme si elles étaient là, éclairant la pièce que la pluie assombrit, la parfumant aussi dès la prononciation du mot capiteux.
    Les tulipes orange offertes hier entendent-elles quand on parle de ces fleurs sauvages qu’on a trouvées si prodigieuses ? Qu’en pensent-elles, alors ?