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MOISSONNER / Un week end où on prend son temps

  • Dimanche après-midi.


    C’est dimanche après-midi.
    La maison est tranquille.
    Les chats dorment.
    Le café est servi et de temps en temps une petite cuillère tinte sur la porcelaine.
    On papote.
    La flèche du baromètre va vers l’incertain.
    C’est vrai, le temps est incertain partout dans le monde.
    De l’autre côté de la fenêtre, la pluie cingle les vitres et le vent tente de faire claquer les volets mais on ne le sait que trop bien qu’il aime faire cela et c’est pourquoi le matin même les volets ont été solidement attachés à leurs arrêts.
    Hier, en marchant du côté de la Treille, des freesias blancs se sont annoncés par leur parfum incomparable avant même d’être vus en contrebas du chemin.
    On dit que leur parfum est capiteux.
    C’est un joli mot, capiteux.
    Les fleurs ont été laissées où elles étaient car cela aurait été trop dommage d’abîmer ce beau spectacle.
    Mais on en parle à ce moment du café et c’est comme si elles étaient là, éclairant la pièce que la pluie assombrit, la parfumant aussi dès la prononciation du mot capiteux.
    Les tulipes orange offertes hier entendent-elles quand on parle de ces fleurs sauvages qu’on a trouvées si prodigieuses ? Qu’en pensent-elles, alors ?


  • Des petits moments qui font du bien.

    Des petits moments qui font chaud au cœur dans ce monde difficile où il est parfois difficile de trouver de l'apaisement :
    A la médiathèque du Pont du Las, passer un petit instant dans l’espace dédié aux tout-petits : certains sont assis sur les genoux de leur maman et écoutent l’histoire qui est contée par une bibliothécaire, d’autres vont et viennent au milieu des petites tables et des petites étagères pour prendre un livre, l’ouvrir, le regarder tout en restant debout ou en allant s’asseoir pour être plus à l’aise. Il y a là des livres partout et des enfants partout. Les enfants sourient, les adultes aussi et je suis bien sûre d’avoir vu que les livres souriaient aussi.
    Dans l’église du Pradet, des spectateurs bien trop nombreux pour le nombre de places prévu au moment d’un concert donné par la chorale Mare Nostrum, le Requiem de Fauré. Un silence de qualité, pas un téléphone qui se signale, des visages paisibles et là aussi, des sourires.
    Dans la petite salle du partage, offrir une photo souvenir, développée sur papier, encadrée dans un cadre. Un grand sourire, deux mains qui accueillent le cadeau et le serrent sur le cœur et ces mots : « une vraie photo ».

    Des espaces qui ressourcent.