Le poème d’Emily Dickinson du jour (1) :
J’habite le Possible – Maison
Plus belle que la prose –
Aux Croisées plus nombreuses –
Aux Portes – plus hautes –
Des Salles comme les Cèdres –
Imprenables pour l’Œil –
Pour Toit Impérissable
Les Combles du Ciel –
Pour Visiteurs – les plus beaux –
Mon Occupation – Ceci –
Déplier tout grands mes Doigts étroits
Pour cueillir le Paradis
Le blog est en pause pour quelques jours. Je vous laisse avec les fleurs de l’herbier d’Emily Dickinson.
(1) Emily Dickinson, Une âme en incandescence, éd. José Corti, 1998, p. 261 – Cahier 22 – Traduction de Claire Malroux
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Emily Dickinson, herbier
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Emily Dickinson, feuilles mortes sur le trottoir.
Le poème du jour d’Emily Dickinson (1) :
Jaune était le Ciel aux confins
Taillé dans un Jaune plus Jaune
Puis le Safran glissa au Vermillon
Sans couture qui pût se voir
A propos : Marcher dans les feuilles qui jonchent le trottoir et, justement, elles sont safran.
(1) Emily Dickinson, Quatrains et autres poèmes brefs, nrf, Poésie/Gallimard, 2000, p. 215