Aujourd’hui, l’impression que le temps passe plus vite qu’avant est général. Les journées s’écoulent au gré de sollicitations innombrables, et même les nuits sont bruyantes, organisées pour qu’on y voit comme en plein jour, surtout dans les villes où vivent désormais la majorité des êtres humains. On est toujours en alerte pour ne pas rater quelque chose, et les téléphones bipent constamment : c’est l’heure de ci, c’est l’heure de ça. Finalement, on ne reste plus longtemps dans une activité, et on passe de l’une à l’autre, sans même se rendre compte qu’on perd notre capacité à se concentrer.
C’est une phrase de Marie Noël qui nous a fait penser à cela :
« Tout mon temps est émietté comme du pain aux oiseaux. Je n’ai jamais su le défendre ».
On fera en sorte que le temps de cette journée ne soit pas émietté en un fractionnement d’activités et qu’on ne puisse dire, le soir venu : « Aujourd’hui, j’ai fait ça, et ça, et ça…. » mais plutôt : « Aujourd’hui, j’ai réfléchi…. » ou « Aujourd’hui, j’ai écouté… » ou « Aujourd’hui, j’ai contemplé… » ou « Aujourd’hui, j’ai tenu une main… ».
Ressentez-vous cet émiettement du temps ? Arrivez-vous à rassembler les miettes ?
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La question du lundi : le temps émietté.
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La question du lundi : dormir tôt et beaucoup.
Il y a quelques jours, une étude a été publiée à propos du sommeil : il semblerait que les personnes qui dorment peu et se couchent tard prennent plus de risques pour leur santé, d’autant plus que notre monde est organisé pour ceux qui se lèvent tôt.
Ici, on a toujours aimé dormir tôt. Mais plus encore, se coucher tôt. Non pas pour sa santé, mais pour pouvoir lire.
Et vous, quel est votre rythme de sommeil préféré ? Se coucher tôt pour se lever tôt ? Se coucher tôt et se lever tard ? Se coucher tard et se lever tard ? Se coucher tard et se lever, hélas, trop tôt ?