C’est pendant le confinement que l’échange des recettes pour faire son pain a commencé et il faut reconnaître qu’il est poursuivi depuis, avec moins d’intensité peut-être mais avec une certaine régularité. Les recettes vont et viennent, qui avec de la farine de blé, qui avec de la farine de petit épeautre, qui avec de la farine de maïs, et de ce fait évoluent. Certaines sont plus rapides que d’autres qui demandent une pousse d’une nuitée. Lors des échanges, par mail, par courrier, par téléphone, elles sont accompagnées de petits commentaires qui montrent des choses assez positives, finalement : le plaisir de faire quelque chose de ses propres mains (faire le pain n’est visiblement jamais une corvée) et de partager, le goût des bonnes choses, le sens de la débrouille et aussi le souci d’une façon différente de consommer car qui fait son pain semble n'en jeter jamais.
D’où la question du lundi : Faites-vous plus souvent votre pain depuis le confinement ?
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La question du lundi : Pain.
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La question du lundi. Rester zen.
Etre connecté à internet, c’est formidable parce qu’on fait beaucoup de choses. D’abord, travailler. Ensuite, se distraire ; tenir un blog, visiter les blogs amis, écouter de la musique, des conférences ou des émissions radiophoniques en pod-cast, recevoir des mails, envoyer des mails, skyper, visiter des expositions, suivre des cours, regarder la télévision en direct ou en replay, bref, internet, c’est tout le temps.
Et puis il peut arriver qu’un matin, plus rien ne fonctionne…. On débranche. On rebranche. On rallume. Ça ne marche pas. On débranche. On rebranche. On rallume. Toujours rien. Surgit alors le mot honni, panne. C’est déjà arrivé et on s’est souvenu combien cela avait été compliqué de communiquer avec le fournisseur d’internet dont la toute-puissance le met au rang des GAFA, quel qu’il soit. Avant d’appeler ledit fournisseur (car on l’a joué finaud depuis la dernière panne en ayant deux fournisseurs distincts, l’un pour internet, la télévision et le téléphone fixe et un autre pour le téléphone portable mais lui n’a pas de connexion internet puisqu’il n’est qu’un téléphone), on se le promet : on restera zen, totalement zen, absolument zen, quoi qu’il en soit.
Mais après une semaine de conversations avec une boîte vocale qui ne comprend toujours pas notre réponse pourtant simple : « je veux parler à quelqu’un », d’autres conversations avec des vraies personnes basées aux quatre coins du monde qui font du mieux qu’elles peuvent pour la plus grande majorité mais n’ont à leur disposition que LA procédure, de récupération de matériel dans un point relais devant lequel on ne peut pas se garer, de tentative de se repérer parmi des câbles multicolores et de « ports » inconnus, de renvoi à partir du même point relais devant lequel on ne peut jamais se garer et en plus il pleut, de matériel inopinément inadapté car sans doute déjà obsolète, eh bien, il n’a pas été possible de rester zen.
D’où la question du lundi : Arrivez-vous, vous, à rester zen quand vous avez une panne d’internet et que vous contactez votre fournisseur d’accès ?