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appartenir à une communauté

  • La question du lundi : le premier voisin.

    Qui n’a pas de voisin ? Qu’il soit à quelques kilomètres, à 50 mètres, à l’étage au-dessous ou au-dessus, sur le même palier, juste derrière une haie. « Le voisin est celui qui habite, se trouve près d’une autre personne habituellement ou occasionnellement », comme l’indique le Trésor informatisé de la langue française. Au pluriel, les voisins sont ceux qui se trouvent près les uns des autres.
    Pendant longtemps, dans les campagnes, on connaissait son premier voisin. Il y avait des échanges de réciprocité basés sur le fait qu’on pouvait avoir besoin les uns des autres. Il y avait quand même des inconvénients à cette absence d’anonymat : tout le monde était au courant de tout et il n’est peut-être pas forcément très satisfaisant d’avoir des relations avec certaines personnes « au cas où ». Mais l’avantage était qu’on n’était pas seul. D’ailleurs, on ne se pensait pas seul : on appartenait à un groupe, sinon à une communauté, celle du hameau, du village, de la rue, du quartier.
    Aujourd’hui, n’a-t-on pas tendance à faire en sorte de s’en sortir tout seul, tout le temps et de surtout ne pas demander d’aide. On croise des voisins, certes, mais on se contente, de part et d’autre, d’un signe de tête et d’un léger sourire en guise de bonjour.
    Connaissez-vous votre premier voisin ? Connaissez-vous son prénom et son nom ? Et, en cette période de Noël, savez-vous s’il n’est pas seul ? Ou sait-il que vous l’êtes peut-être ?