Pendant un long moment, on n’a pu faire les choses du quotidien. Elles ont été faites par d’autres, qui allaient et venaient, s’occupaient de ce qu’on trouvait secondaire, délaissaient ce qu’on estimait indispensable. Bref, on trouvait que ce n’était pas fait comme il fallait. Peu à peu, on a compris que c’était fait quand même et que sans doute on n’aurait pas fait mieux si on avait pu s’y mettre, mais on ne pouvait pas s’y mettre et, oui, sur les vitres, parfois, on voyait une trace. Cette trace, bien visible au moment du plein soleil, on a fini par se dire qu’elle était trace d’humanité : faite par quelqu’un, vue par quelqu’un.
Que cette journée soit l’occasion pour vous de réfléchir à l’importance de se détacher du désir d’être parfait.