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  • Poivrons.

    Aller de très bon matin au marché.
    Sur l’étal du marchand qui vient du Lançon, dire bonjour et choisir de beaux poivrons rouges, un peu tordus peut-être, mais très brillants et bien joufflus.
    En prendre autant qu’il en tient dans la vieille coupelle du marchand qui finira par dire, une fois les poids posés sur la balance : « allez, bon poids ».
    A la maison, les installer sur une plaque du four et les faire cuire lentement.
    Quand l’odeur des poivrons qui cuisent s’est bien installée dans la cuisine et que la chaleur les a aplatis et que parfois aussi leur peau est un peu brûlée, les laisser refroidir.
    Les peler ensuite délicatement et poser la chair dans le saladier en arcopal qu’on a toujours utilisé pour cela, l’été.
    Recouvrir d’huile d’olive de Ligurie.
    Parsemer d’ail – ne pas lésiner sur l’ail.
    Saler. Poivrer.
    Recouvrir de l’assiette dédiée aux poivrons à l’huile qu’on fait l’été.
    Laisser poser.
    On en mangera dans deux ou trois jours, quand tous les parfums se seront épanouis.