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La question du lundi. Se délester, encore et encore.


Dans le langage journalistique, un marronnier est non seulement un fait qui revient régulièrement mais auquel on ne peut échapper car il fait de l’audience.
Dans la vie de chacun, il y a des marronniers. Elles prennent souvent la forme de contraintes et donnent l’impression qu’on est enfermé dans un cycle d’obligations qui ne finira jamais et qu’on subit en faisant semblant, en quelque sorte mais dont on bénéficie aussi puisqu’on en a des bénéfices secondaires, comme le fait de ne pas être trop seul ou d’être considéré comme trop moche ou… bref, c’est selon.
Mais on peut se délester de cela. On a déjà abordé ce thème dans une ancienne question du lundi. Dire non quand on a envie de dire non ; dire oui quand on a envie de dire oui. Le chemin de la liberté intérieure est long, son climat est assez aride mais on acquiert une richesse qui ne peut pas toujours se quantifier.

D’où la question du lundi : Se délester, pour vous, c’est pas besoin, pas encore commencé, en cours mais c’est pas gagné, en bonne voie, terminé ?

Commentaires

  • c'est en cours depuis quinze ans maintenant :-)
    (faut pas demander ce qu'on trimballe ;-))

  • Pour moi, c'est quand ça vient (ou pas) ...
    Bonne semaine à vous, à tous.

  • C'est hélas, tjs encore d'actualité, mais vraiment pas facile. Bisous

  • Non pas facile , l empreinte est parfois si profonde.. je l ai vécu encore là semaine dernière. Mais la souffrance dure quand même beaucoup moins longtemps. A peine un quart d heure. Souffrance violente. Mais j en ai quand même parlé 2 jours. Il faut aussi parler. Reste à trouver des oreilles attentives. Ma parade c est aussi l action la marché, bouger dans la Nature, sortir de la maison, sentir ses muscles fonctionner, sentir le froid. Bref être vivante et en mouvement...
    On peut changer, mais les autres pas forcément...
    Bonne semaine

  • Toujours à recommencer, pour moi !
    Bonne semaine, Marie.

  • Je me souviens avoir déjà répondu à votre sujet il y a quelque temps. Pour ma part, les valises sont toujours aussi lourdes où que j'aille. Un gros travail pour délester les choses mais j'y arrive si peu..

  • C'est toujours en cours. Je pense que c'est une vigilance qu'il faut avoir en permanence.

  • Je crois que c'est un "travail" qui dure toute la vie, même les enfants ont déjà à se délester de certaines choses et parfois, alors qu'on pensait que tel ou tel problème était derrière nous, il resurgit un jour de fatigue et de vulnérabilité, alors, juste un mot peut déclencher un ouragan intérieur (ou pas !!) parce que justement on n'a pas su dire non...Belle journée

  • Exact... je pense au commentaire de Manou... j'étais tombée il y a quelque temps sur une vidéo- pas trop longue sur Montaigne, l'amitié (avec La Boetie), l'écriture et la résilience. Très intéressante. L'orateur (un psychanalyste) parlait de la capacité de résilience des êtres humains. Il disait que cela se faisait plus facilement quand il s'agit d'événements extérieurs (catastrophes par exemple...) que lorsqu'il s'agit de grandes épreuves intimes (et on sait justement qu'elles commencent dans l'enfance...) je crois qu'on a la réponse à ta question... il y a sans doute aussi le caractère qui joue, les circonstances de la vie... je peux effectivement me libérer de certaines choses ou personnes. Mais dans la mesure où il y a un lien familial plus ou moins important... disons que ce sera une tentative de libération intérieure....

    Bref. Personnellement, je crois que c'est l'oeuvre d'une vie.. (par parenthèse, je trouve que les bénéfices secondaires sont tout sauf des bénéfices... ce seraient plutôt des chaînes).

  • Il y a des contraintes qui paraissent si indéracinables qu'on est bien obligé de s'y plier ; des cycles qui se reproduisent malgré un premier veto pourtant douloureux, et qui parfois s'accentuent à mesure qu'on les refuse. Mais il y a une 3e voie, celle de l'acceptation parfaite de ce qui est, nos émotions en sentiments compris. Dès lors, nous réagissons comme nous devons réagir, et arrive ce qui arrive. Tout est OK. Cela soulage. Nous ne sommes plus responsables de nos comportements, nous n'en sommes que les témoins.

  • je me corrige : "émotions ET sentiments"...

  • "Déleste-toi. Ne laisse plus le poids du plus léger passé t'asservir." (GIDE, Nouvelles nourritures) La citation sert d'exemple à la définition du TLFi : se soulager de l'objet de ses peines, de ses préoccupations, éventuellement en l'exprimant.
    Arrive-t-on jamais à s'alléger à ce point ? Impossible de se libérer de toutes les contraintes, choisir librement celles qu'on veut bien porter.

  • C'est pas gagné !..... Belle journée à toi.

  • Oh, là, là, je dirais éternellement en cours et point terminé. Malgré de très belles progressions apaisantes et gratifiantes ! J'ai dit pas plus tard que ce matin à un rendez-vous, "en ce moment, je détricote beaucoup ce que l'on m'a appris en enfance" pour mieux retricoter ma version adaptée à l'être que je suis maintenant. Belle journée,

  • Pour l avoir choisi et vecu quelques séances avec une psychologue font le plus grand bien et mettent un coup de booster à ce processus. Je ne regrette absolument pas de l avoir fait. Plus de progrès en quelques semaines qu en de longues années.
    Par contre l entourage peut être fort surpris de notre nouvelle attitude.

  • Savoir dire non c'est difficile et dire oui nécessite une réflexion. Ah comme c'est compliqué ! Merci pour ces bonheurs du jour.

  • Je ne connaissais pas l'expression de ce marronnier, mon délestage est en cours depuis...pas mal de temps!
    Belle journée

  • Je me déleste continuellement tant matériellement que psychologiquement. Mon éducation, mes aprioris, mes croyances, mon système de valeurs.......Tout ça , c'est lourd à porter et ça étouffe ma personnalité. Alors j'ai entrepris un grand nettoyage depuis pas mal de temps. Je me suis allégé et, mon Dieu, que ça fait du bien !!!

  • Se délester est accepter de vivre sans filet de sécurité. Je prends encore des leçons. Bises

  • Un travail auquel je me suis attelée il y a très longtemps, mais j'éprouve un besoin impératif de le poursuivre, même si ce n'est pas simple. La souffrance qui y est liée est contrebalancée par des joies que je n'aurais pas connues autrement...
    Merci, chère Marie, pour cette question du lundi : on ne se la posera jamais assez souvent !
    Gros bisous et bonne semaine à toi.

  • Je n'ai jamais été douée pour cela mais avec l'âge, les retraits, de la vie professionnelle et autres voulus ou subis, les poids s'allégent et je pratique plutôt une acceptation affectueuse car la vie démontre aussi qu'elle est fragile et qu'elle peut délester cruellement ...

  • C'est hier, aujourd'hui, demain, cela fait partie du chemin, Ce n'est jamais fini, cela s'apprécie au fil des prises de conscience, des progressions.... On croit qu'on y est presque, et l'on découvre de nouveaux sujets de délestage, amenés par la vie, la flemme ou l'aveuglement...ou d'anciens dont on croyait bien pourtant s'être débarassés. Et puis parfois, on les laisse simplement s'étioler, mis enfin à leur juste place.

  • je peux me délester avec aisance de tout ce qui m'incombe ... mais rien à faire avec celles imposées par l'extérieur ... et en ces temps, on est gâté ...
    amitié .

  • en cours mais pas gagné ! c'est un travail permanent car les réflexes habituels ne se gomment pas très vite hélas

  • Se délester des problèmes, des soucis, des angoisses, je voudrais bien, mais pour le reste je préfère partager. De toutes façons je n'aime pas jeter

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