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  • Air rose, Madame Hayat.

    En juin, les journées sont jouissivement longues et même les nuits ont une clarté que nul autre mois ne propose. Le matin, il fait jour très tôt. L’air est tout léger. Il est rose, comme le ciel à l’est et les maisons blanches aussi rosissent. De joie certainement.

    Pendant une attente de plus de deux heures, bien avancer dans Madame Hayat, d’Ahmet Altan dont on avait lu il y a quelque temps le magnifique Je ne reverrai plus le monde. Il faudra en reparler ici, de ce grand livre à la vie. Oui, la vie. Comme je le disais il y a quelques jours, c’est bien elle qu’il faut accueillir tout le temps et ne pas se rabougrir comme une plante desséchée le devient. Ne soyons pas dupes de la dureté du monde, mais ne soyons pas aveugles sur sa beauté et son immensité.