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je ne reverrai plus le monde

  • Air rose, Madame Hayat.

    En juin, les journées sont jouissivement longues et même les nuits ont une clarté que nul autre mois ne propose. Le matin, il fait jour très tôt. L’air est tout léger. Il est rose, comme le ciel à l’est et les maisons blanches aussi rosissent. De joie certainement.

    Pendant une attente de plus de deux heures, bien avancer dans Madame Hayat, d’Ahmet Altan dont on avait lu il y a quelque temps le magnifique Je ne reverrai plus le monde. Il faudra en reparler ici, de ce grand livre à la vie. Oui, la vie. Comme je le disais il y a quelques jours, c’est bien elle qu’il faut accueillir tout le temps et ne pas se rabougrir comme une plante desséchée le devient. Ne soyons pas dupes de la dureté du monde, mais ne soyons pas aveugles sur sa beauté et son immensité.


  • Livres du matin / du sac à main / du soir.

    Le matin, relecture du livre d’Ahmet Altan, Je ne reverrai plus le monde, en notant encore une fois, pp. 39 et suiv. le passage sur l’absence de miroir dans la prison : « Dans tout ce quartier de cages, on ne trouvait pas un seul miroir, ni bout de verre réfléchissant, pas la moindre surface brillante. (…) Il leur avait suffi d’enlever les miroirs pour nous éliminer. »
    Dans le sac à main, Journal de prière, de Flannery O’Connor.
    Le soir, allers et venues entre Les sœurs Brontë, de Laura El Malki qui cite en exergue une phrase d’un roman d’Anne Brontë, Agnès Grey : « Les liens qui nous attachent à la vie sont plus forts que vous ne l’imaginez », et Rendez-vous avec le mystère, de Julia Chapman, un roman policier mettant en scène deux détectives prénommés Samson et Delilah.