Les jours, déjà bien longs, vont encore s’étirer jusqu’au solstice de juin prochain. C’est bien agréable. On a l’impression d’avoir plus de temps. Les mouettes font tinter leurs rires au-dessus de la rade et, dans la cour, les tourterelles accordent leurs roucoulements. Déjà quelques pas dans la rue. Les senteurs du café et du chocolat s’entremêlent avec celle du pain grillé pour qu’elles montent à l’étage réveiller les endormis. Les pieds nus viendront tapoter le carrelage et, autour de la table, ce sera comme un nid au printemps.