Dans le grand cimetière, pour l’instant fleuri – mais les chrysanthèmes et les cyclamens commencent à faner, et sur la tombe au dôme jaune il faudra déjà changer quelques pots -, rester là, en un jour qui rappelle un autre jour, dans ce silence qui n’en est pas tout à fait un,
froissements dans le vent des feuilles des arbres
pépiements d’oiseaux allants et venants
éclats de voix, tels des échos de diamants dans le cœur,
dans ce silence plein
cette musique silencieuse
d’une présence