Après avoir pris le petit déjeuner en admirant, derrière les vitres de la salle de restaurant de l’hôtel, la Place St Marc flottant dans la brume, partir, livre et carte en mains, sur les traces de Guido Brunetti, vers le Castello.
Longer le bassin, tourner à gauche après l’Eglise de la Pietà, éclairer pour mieux le voir un superbe tableau dans l’église St Jean Baptiste, puis aller et venir, dans les petites ruelles, passer les ponts, croiser des Vénitiens avec leurs sacs de courses ou bien endimanchés, admirer l’austère église San Lorenzo, toute en briques et s'engager dans une ruelle minuscule bordées de maisons avec des jardinets.
Plus loin, bifurquer pour rejoindre, au Campo San Giovanni et Paolo, la Pasticcerria Rosa Salva où les douceurs sont si nombreuses et tentantes qu’il est difficile de faire un choix, puis s’installer en terrasse, écouter les cloches sonner, décider d’aller ensuite voir la brocante au bout de la place, et profiter.

Aller à la bibliothèque emprunter le dernier Donna Leon : Brunetti et le mauvais augure qu’on avait réservé.
Promettre de le lire vite car d’autres lecteurs sont sur la liste d’attente.
Prendre immédiatement son billet pour Venise et, en remontant par le petit chemin, lire tout en marchant.
Lire en préparant le repas.
Lire en mettant la table.
Lire en mangeant.
Lire en prenant le café.
Transformer son lit en gondole et lire toute la soirée et même une partie de la nuit pour enfin le terminer.