Après avoir marché le long de la mer jusqu’au Gaou et retour, passer en rentrant par le port et regarder les fleurs.
Ne pas résister devant un gigantesque bouquet de gros soleils.
« Tu vas voir, ma Nine, ils sont tout frais, ils te tiendront longtemps. Ils viennent d’être cueillis ».
En remontant par le petit chemin, les fleurs sur le bras, savoir qu’on va les mettre dans le grand vase bleu et les installer au centre de la table pour que tout soit illuminé par leur présence.

C’est dimanche.
Le matin, ranger un peu, descendre sur le port prendre un café au Sport, apporter des macarons de la pâtisserie de La Fontaine à sa vieille mère, lui faire son lit, lui étendre une lessive, remonter par le petit chemin, déjeuner tranquillement, regarder la télévision en tricotant, puis prendre le temps de faire les comptes, de ranger les papiers du mois dernier, d'appeler une tante et une cousine pour prendre des nouvelles, de faire quelques courriers et de régler des factures qu’on postera demain matin. Décider d’attendre le soir tard pour arroser le jardin.