Chopin : Depuis le concert Le romantisme éternel et l’interprétation d’Axel Lenarduzzi, réécouter Chopin, encore et encore. En particulier les Nocturnes, dans l’interprétation de Brigitte Engerer. Désormais, internet permet de voir et revoir cette artiste interpréter en particulier le n°1.

Lectures en cours : « Hymne de l’univers », de Pierre Teilhard de Chardin parce que Flannery O’Connor l’avait lu elle-même ; « Klara et le soleil » de Kazuo Ishiguro est bien avancé et il est fort possible qu'on relira de ce même auteur « Les Vestiges du jour. »

Dans ce lieu que j’ai déjà évoqué, là où les couloirs sont si longs, avoir la chance d'y avoir une amie dont l’amitié enrichit ma vie depuis plusieurs années. Quand elle demande : « Comment ça va ? », elle demande vraiment comment ça va. On ne peut pas lui répondre « ça va », d’une façon désinvolte, voire systématique. Non. Il faut répondre vraiment, même si on utilise la même expression, « ça va ». Tout est dans le ton. Et si elle sent qu’on a répondu « ça va » par réflexe, elle ne peut pas s’en contenter. Elle demande alors : « Mais encore ? », et elle pose son regard dans le regard de celui ou celle qui lui fait face. Elle-même, si je lui demande « comment ça va ? », me répond toujours non seulement en vérité mais en allant à l’essentiel. Elle n’est jamais lassée du moindre échange car, d’après elle, il n’y a jamais de petit partage. Et c’est pour cela qu’on peut rester ensemble dans le silence après avoir échangé quelques phrases.