Samedi 18 janvier, je rencontre les membres du Club de Lecture de la médiathèque du Clos Saint Louis à La Seyne sur mer. Rencontre annoncée sur le site de la médiathèque.
Et, cerise sur le gâteau, cette rencontre est annoncée dans le bulletin municipal Sortir à La Seyne (regardez page 11) : « Rencontre avec Marie Gillet autour de ses deux livres « Nous »   et « Ma vie était un fusil chargé ». 
Encore une fois : Vive les médiathèques !
Bonheur du jour - Page 58
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Invitée à un café lecture
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Pedro Salinas pour accompagner la journée.En relisant sur un blog ami un poème de Pedro Salinas, envie de le relire encore une fois, encore une autre fois, etc. J’aime la poésie de Salinas qui est simple, lumineuse, ouverte sur l’infini car centrée sur le don de l’amour et sur la vie. Deux vers de lui, de son recueil « La mer lumière » (en espagnol, « El Contemplado » (traduction littérale « le contemplé », 1946) m’avaient éblouie il y a quelques années 
 « Les joies, la mer et depuis je poursuis ma route avec ce poète.
 « elle ne les perd jamais. » (1)
 
 Voici aujourd’hui quelques lignes extraites de son poème « La voix qui t’est due » (1933).
 « Non, ne laissez pas fermées 
 les portes de la nuit,
 du vent, de l’éclair,
 celle de l’inouï.
 Qu’elles restent toujours ouvertes
 les portes connues.
 Et toutes, les inconnues,
 celles qui donnent sur les longs chemins
 non tracés, dans l’air,
 sur les routes qui cherchent
 leur passage
 avec une obscure volonté
 et ne l’ont pas encore trouvé
 Aux points cardinaux.
 Placez de hauts signaux,
 merveilles, étoiles ;
 que l’on voie très bien
 que c’est ici, que tout
 veut la recevoir.
 Car elle peut venir.
 aujourd’hui ou demain, ou dans
 mille ans, ou l’avant-dernier
 jour du monde.
 Et tout
 doit être aussi simple
 que la longue attente.
 ..."
 
 (1) Pedro Salinas, La mer lumière, Presses Universitaires Blaise Pascal, 2011, p. 43, édition, introduction, traduction et notes de Bernadette Hidalgo Bachs
 (2) Pedro Salinas, La voix qui t’est due, Ed. La tête à l’envers, prologue Jorge Guillén, traduction Bernard Sesé, p. 15.