Personne ne contestera qu’en ce moment, dans ce monde qui est le nôtre, ce n’est pas toujours facile. Et on peut être incité à voir la partie du verre qui est vide.
Samedi matin, en écoutant France Musique alors qu’un bouchon dû à des travaux et à certains conducteurs qui se croient plus rapides que le feu clignotant orange, on tombe sur une chanson d’un chanteur qu'on ne connaissait pas, FrédériK Mey. On l’écoute. On mémorise quelques paroles qui touchent le cœur :
…
Songez que vous avez
Du pain et du vin sur vos tables
Songez que vous avez
Là des richesses incroyables
Songez à ceux qui la nuit
Voient la lumière à vos fenêtres
Qui n'ont ni table ni lit
…
Songez à ceux qui la nuit
Voient la lumière à vos fenêtres
…
Songez à ceux qui rient
Pour cacher qu'ils n'ont plus de larmes
…
Je me demande parfois
S'il faut quand même aimer ce monde
Il faut l'apprendre je crois.
Tout autour, les mimosas, les jasmins d’hiver, les amandiers, et au-delà du pont, il y aura les champs autour de la ferme où on va chercher des produits de la terre… Ce travail de la terre, ce partage, ces efforts pour qu’à un endroit au moins les choses aillent du mieux possible, sobrement, des richesses, oui.
Aimer le monde, au moins pour cet instant, grâce à cette jolie chanson.
Ce n’est pas tout, mais c’est déjà ça, non ?
D’où la question du lundi : pensez-vous qu’on puisse quand même aimer ce monde ?
frédérik mey
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La question du lundi : Aimer le monde.