Allumer la radio.
Clara Haskil joue le concerto n° 19 K 459 de Mozart.
C’est beau.
Tout arrêter pour écouter.
Se souvenir qu’on avait dit d’elle qu’elle était venue sur terre pour jouer Mozart. C’est vrai.
La remercier. Remercier Mozart.
Etre rassurée de savoir encore une fois que des êtres humains peuvent avoir cette fécondité là.