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  • Loto au village.

    En fin d’après-midi, il est temps de se préparer pour partir au loto. En arrivant à la salle communale, il y a déjà du monde, et il faut faire la queue pour prendre les cartons. On parle des numéros qu’on veut avoir : le 7 parce qu’on l’aime bien, le 90 parce qu’il sort tout le temps, le 21 pourquoi pas. On fouille dans le tas et, muni des trésors en carton, on s’installe aux longues tables et on approche les petits cailloux qui serviront à marquer les numéros sortants. Certains ont leurs jetons. A chaque fois, on se dit qu’il faudrait qu’on en ait aussi. Des bleus.
    Le jeu commence. La salle est bondée. On a repéré sur la liste des lots ce qu’on aimerait bien gagner.
    Le 26 !
    Ah, je l’ai ! Et trois fois, dis-donc.
    Je l’ai pas. Il faudrait que le 56 sorte, j’aurais une quine.
    Et bien moi, j’en suis loin.
    Le 32 !
    Je l’ai aussi !
    Mais j’ai rien, moi… Je vais perdre.
    Fais voir ? Ah oui, tu n’en as pas beaucoup…. Hé hé, moi, je vais gagner, tu vas voir.
    Quine !
    Qui c’est ? Qui c’est qui a une quine déjà ?
    Il gagne quoi ? Une valisette ?
    Ah, moi, j’aurais bien aimé la gagner, la valisette.
    Et tout ceci se poursuit jusqu’à l’anti-loto, puis on reste là, on papote, on salue les uns et les autres jusqu’à ce qu’on dise : « Bon allez, on rentre, il est temps de dîner ».