Passer plusieurs matinées avec François Cheng à lire son beau livre intitulé De l’âme.
Juste après le petit déjeuner, puisqu’on est en vacances pour quelques jours.
Dans les salles d’attente des médecins, puisqu’on a pris des rendez-vous au moment où on est disponible.
Sur le ponton, en attendant le bateau pour traverser la rade dans un sens et dans l’autre.
En lisant la sixième lettre avant la troisième, etc.
Comme à chaque fois qu’on lit ce poète, c’est fulgurant. A tel point qu’on a repris, après l’avoir perdue pour utiliser pendant plusieurs années des petits post-it de couleurs vives afin de marquer quelques passages, l’habitude de souligner des mots, de les encadrer, de faire en haut de la page une petite astérisque.
Ainsi, au coin de la page 48, on écrit de biais : Pierre-Jean Jouve, Bachelard, Rimbaud.
Page 28, on a souligné : « Le vouloir-vivre ».
Page 29 : « le désir d’être ».
Page 34 : « Vers un Ouvert ». On venait justement de parler avec quelqu’un qui nous est cher de l’amplitude à donner à sa vie en faisant fi de tous les totalitarismes familiaux ou affectifs.
Allons donc vers l’Ouvert.
Commentaires
Aujourd'hui ouvrir mes bras à de jeunes amis américains plus vus depuis longtemps....
Bonne journée!
Ses "Cinq méditations sur la mort" sont un de mes livres de chevet .
Bonne journée!
Je l'ai découvert grâce aux blogs, et j'ai aimé ensuite l'écouter aussi.
Merci pour ce partage.
Passe une douce journée.
vous lire ouvre déjà une porte !!... de l'air, de l'air !!
Un beau programme, Marie...
Merci à toi.
Doux week-end prolongé.
Den
Désolée, je ne lis que des livres de cuisine, hiiiiiiiiii, bon we, bisous
Une sage décision..bon week-end
j'adore cette idée de "vers un ouvert"
besos
tilk