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  • 20 avril 2011. L’eau vive.


    S’arrêter, alors qu’on marche depuis un bon moment.
    Entendre l’eau alerte qui se presse vers la vallée.
    Elle est invisible : elle se faufile sous la neige, mais elle est bien audible, rapide, pressée même, voire impatiente, sautillante de cailloux en cailloux, pour aller très vite voir les arbres en fleurs.
    Penser à la chanson de Guy Béart qu’on nous chantait quand on était enfant : Ma petite est comme l’eau / Elle est comme l’eau vive / Elle court comme un ruisseau / Que les enfants poursuivent…..


  • 19 avril 2011. Lire au soleil.


    En début d’après-midi, prendre son petit sac à dos et sortir.
    Marcher un peu.
    Trouver un banc au soleil.
    S’installer.
    Lire le livre qui est dans le sac à dos : La Fiancée des Corbeaux, de René Frégni.
    Se régaler de cette écriture chatoyante, des observations de cet écrivain qui aime les mots, qui aime écrire, qui aime lire.
    Ne pas voir le temps passer jusqu’au moment où la fraîcheur commence à se faire sentir.
    Rentrer pour terminer le livre au chaud.