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  • Du pardon.


    Le thème du pardon est clairement abordé dans Ma vie était un fusil chargé. Plusieurs lecteurs, lors de rencontres ou par messages, m’en ont parlé et s’en sont étonné.
    J’ai mesuré à chaque fois combien la souffrance inconsolable est si souvent partagée, hélas, qu’il est urgent d’agir autrement qu’en suivant les schémas si communs du conflit.
    Poser l’acte du pardon ne signifie aucunement oublier. C’est poser un regard d’humanité sur soi-même et sur l’autre, rétablissant ainsi une égalité entre la victime et le bourreau, d’autant que ce dernier estime que les rapports entre les êtres humains sont nécessairement des rapports de domination. En pardonnant, on redevient un être humain à part entière et non plus déterminé uniquement par l’irréparable semé un jour et qui est, il est vrai, semé pour toujours. On se tourne vers la vie. Une autre vie que celle qui aurait pu être, certes ; mais vie.

  • Linge, papoter, marcher, écrire, humanité.


    Etendre le linge dehors, au soleil. Le regarder se balancer de temps en temps dans la brise.
    Suivre le petit trajet des courses à apporter : le pain, le journal, quelques fruits. Papoter, boire un café.
    Marcher le long de la mer. Ecrire un livre.
    Rien d’exceptionnel. S’appliquer à vivre une vie où l’humanité l’emporte.