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  • Merci !


    Tout d’abord un grand merci à tous ceux qui ont pris le temps de laisser un commentaire sur la note du lundi 30 septembre, « Seynois d’or » ou qui m’ont envoyé leurs félicitations par mail – ils ont été très nombreux ! C’est vraiment très gentil.
    Ce moment festif passé, le travail continue :
    - faire au mieux pour ce qu’il est convenu d’appeler la « promotion » de Ma vie était un fusil chargé car ce livre a encore besoin de soutien
    - et écrire, chaque jour : des petites chroniques sur ce blog et un texte qui s’allonge, de page en page et qui, j’espère, deviendra un jour un livre.

    Bon week end à tous et à lundi !

  • Du pardon.


    Le thème du pardon est clairement abordé dans Ma vie était un fusil chargé. Plusieurs lecteurs, lors de rencontres ou par messages, m’en ont parlé et s’en sont étonné.
    J’ai mesuré à chaque fois combien la souffrance inconsolable est si souvent partagée, hélas, qu’il est urgent d’agir autrement qu’en suivant les schémas si communs du conflit.
    Poser l’acte du pardon ne signifie aucunement oublier. C’est poser un regard d’humanité sur soi-même et sur l’autre, rétablissant ainsi une égalité entre la victime et le bourreau, d’autant que ce dernier estime que les rapports entre les êtres humains sont nécessairement des rapports de domination. En pardonnant, on redevient un être humain à part entière et non plus déterminé uniquement par l’irréparable semé un jour et qui est, il est vrai, semé pour toujours. On se tourne vers la vie. Une autre vie que celle qui aurait pu être, certes ; mais vie.