Flannery O’Connor : Une nouvelle par jour de cette auteure exceptionnelle dont les textes sont d’une grande intensité. Elle a peu écrit car elle a eu peu de temps en raison d’une grave maladie qui a fini par l’emporter et c’est certainement aussi pour cela que ses histoires sont si profondes – je pense en particulier à cette nouvelle écrite à la fin de sa vie, « Révélation ».
Elle disait, dans une lettre : « Vous avez tort de croire que je sais depuis longtemps qu’on n’accomplit rien en s’en tenant à la surface des choses. Comme tout le monde, j’ai dû apprendre cela peu à peu et à la dure (… ) Je n’ai jamais visité d’autres pays que celui de la maladie et dans un sens, c’est une expédition qui vous enrichit davantage qu’un long voyage en Europe. » (1) Elle a conservé son sens de l’humour jusqu’à la fin.
Fleurs du jour : Tulipes blanches ; primevères jaunes ; anémones violettes, rouges et blanches.
(1) Flannery O’Connor : L’Habitude d’être, Ed. NRF Gallimard, 2003, p. 132, Lettre à « A » du 28 juin 1956, traduction de Gabrielle Rolin.
MOISSONNER / Bonheur du jour quotidien - Page 17
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Flannery O’Connor : une nouvelle par jour - Fleurs du jour
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Lire des romans, primevères, amandier prêt pour le printemps
Lire des romans : Après « Avec la permission de Gandhi », d’Abir Mukherjee, « Les Princes de Sambalpur » et ensuite « Le Soleil rouge de l’Assam ». Une série de romans policiers qui se situent en Inde dans les années 1920. Encore après, il y aura « Klara et le soleil », de Kazuo Ishiguro.
L’amandier : Après avoir constaté, en traversant Toulon à pied car le service des bus est interrompu, que les primevères sont foison sur les étals des fleuristes, il est urgent, en rentrant, de faire un détour par le chemin de l’Evescat, quasi campagnard, pour prendre des nouvelles de l’amandier. Aucun doute : il est prêt pour le printemps. Ouf.