En allant aux courses, faire un détour par la rue qui longe la bibliothèque du Clos St Louis : on sait y trouver du jasmin, mais on ne sait pas s’il a déjà fleuri dans cette deuxième partie du mois de mars.
Dès le virage, on l’aperçoit. Fleuri. L’ensemble reste sombre, de cette teinte lie-de-vin qui précède la floraison, mais ça et là de petites fleurs à corolles blanches ont déjà pointé vers le jour.
On presse le pas. On arrive juste devant. Des deux mains, on approche le jasmin du visage pour en respirer le parfum. Qui n’a pas senti le parfum du jasmin ne sait peut-être pas encore ce que peut être la douceur de vivre.
On coupe deux branchettes le plus délicatement possible. Elles flottent ensuite au rythme des pas qui ramènent à la maison.
Dans le petit vase dédiée au jasmin au Printemps, on les installe avec précaution pour ne pas froisser les fleurs et brusquer le parfum délicieux. Les tiges souples regardent tout autour d’elles : on les a posées sur le bureau, au milieu des livres. On s’émerveillera tout au long du jour, durant la nuit aussi, et au matin encore plus, de ce que deux branchettes de jasmin embaument toute la maison qui n’a quasiment pas de portes.
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Jasmin.
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Au même endroit.
En rentrant des courses, passer par une rue qu’on connait pour être fleurie. Il faut faire un petit détour, mais qu'importe.
Et oui ! Après le jasmin, la glycine, voici le seringat !
Comment résister ? Impossible.
Allez, on se gare, on traverse, et on maraude deux petites branches. Des petites, mais quand même des assez grandes pour qu’on en profite bien.
Le parfum du seringat, alors là….
Dans leur petit vase en verre, les fleurs blanches aux pistils jaunes et charnus voisinent avec les roses blanches de Brignoles, toujours en fleurs, et les pivoines, totalement ouvertes.
C’est beau.