En regardant une émission de télévision fort passionnante sur le microbiote, apprendre qu’il serait préférable pour que ce microbiote garde sa richesse en bactéries de consommer 25 légumes et fruits par semaine… Moment de perplexité puisqu’à force de messages répétés partout où c’est possible, on nous assène le mantra suivant : Manger 5 fruits et légumes par jour.
En effet, si on multiplie 5 par 7, 5 fruits et légumes par jour et 7 jours de la semaine, cela fait… 35. Sous-entendu, nécessité de varier chaque jour puisqu’il faudrait, si on a bien compris, manger le jour 2 des fruits et légumes différents du jour 1, etc. jusqu’au jour 7.
Ou alors, on part de la base des 25 légumes et fruits par semaine, ce qui devrait permettre de manger le jour 2 les mêmes fruits et légumes que le jour 1…
Calculons. A la ferme, on regarde les fruits et légumes proposés ; de saison, bien sûr ; locaux le plus possible, évidemment. On compte : patate douce, cébettes, poivrons, aubergines, courgettes, courge butternut, potimarron, autre courge toute verte et frisée, poireaux, carottes, oignons, pommes de terres, laitue, batavia, pommes, prunes, poires, ail, persil, blettes, haricots verts, épinards, fenouils. On en est à 23. On prendra de tout en faisant deux passages à la ferme dans la semaine. Et les 2 qui manquent… On va dans un autre magasin et on prend des endives bien qu’elles ne soient pas du tout locales, mais elles sont de production française. 24. On a aussi un bocal d’artichauts pris à l’épicerie italienne. 25. Et bien…
Avez-vous déjà compté combien de fruits et légumes vous consommez par semaine ?
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La question du lundi. Non pas 5 fruits et légumes par jour mais 25 par semaine ?
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La question du lundi. De la formule de politesse dans un mail.
Le constat est fait depuis longtemps, au jour d’aujourd’hui (c’était une formule très usitée par une grand-mère, la maternelle, pas la paternelle, et qu’on aime vraiment beaucoup employer) on n’écrit plus que rarement des lettres qui, une fois sous enveloppes et postées deviennent des courriers. Et pourtant, ces lettres avaient parmi leurs nombreux atouts, celui de la formule de politesse. C’est la réflexion qu’on s’est faite après un échange de mails pour des questions administratives avec une personne fort polie, fort efficace et fort professionnelle, qu’on n’a jamais vue mais dont on a deviné qu’elle était assez jeune...
Au début, ses mails commençaient par « Chère Madame », ce qui est déjà fort familier. « Chère Madame »… Puis, comme les mails se succédaient, on passa au « Bonjour » puis à … rien du tout, dans le style le plus épuré possible du sms mais heureusement sans atteindre ce mélange curieux de phonétique, de chiffres et autres signes. Bref. A la fin du mail, foin de formule de politesse. Dès le premier mail, ce fut « Cordialement ». Fort familier aussi, avait-on appris jadis. Puis, il y eut « Cdt ». Puis, toujours le « Cdt » accompagné d’un smiley. On n’a pas atteint le « A tout’ » car la série de mail eut une fin. Mais jusqu’où donc aurait-on pu aller ? Elle aurait aussi pu signer de son prénom voire commencer le mail par le nôtre...
Si on y réfléchit bien, les mails remplaçant les courriers distribués par les postiers qui deviennent par ailleurs banquiers, vendeurs de téléphones ou livreurs de pain, ne faudrait-il pas mettre un minimum de formule de politesse dans un mail ? On n’irait pas jusqu’à « Veuillez agréer, Madame, l’assurance de ma considération distinguée », bien sûr. Quoique…
Qu’en pensez-vous ? Faudrait-il une formule de politesse dans un mail autre que ce « Cordialement » ou ce « Cdt » - d’ailleurs, ce mot n’a-t-il pas été choisi pour son abréviation si rapide à taper ? …. Une autre question, peut-être….