C’est quand on commence à comprendre qu’on peut être pleinement dans l’être et non plus uniquement dans le faire qu’on peut distinguer ce qui dépend de soi et ce qui n’en dépend pas. Il faut du temps pour cela. On a trop tendance à penser que tout peut se régler. Et bien non. On ne peut rien faire contre la souffrance qui nous est parfois imposée ; on ne peut pas toujours prouver sa bonne foi ou son innocence ; on ne peut pas non plus vouloir recevoir ce qui ne peut pas être donné.
Mais on peut choisir l’espérance. On peut choisir aussi de plutôt voir le bon côté des choses. On peut choisir d’accepter la différence.
Et vous arrivez-vous à distinguer ce qui dépend de vous et ce qui n’en dépend pas ?
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La question du lundi : ce qui dépend de soi.
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La question du lundi : le parfum de l’hiver.
Parce que dans l’air flotte l’odeur des marrons grillés, il est urgent de prendre le temps de flâner le long du Cours Mirabeau. On se rappelle alors qu’on a toujours senti cette odeur-là l’hiver. Voilà : l'odeur des marrons grillés, c’est le parfum de l’hiver.
Et pour vous, quel est le parfum de l’hiver ?