Le matin, ouvrir de très bonne heure les volets et regarder le ciel étoilé. Combien y a-t-il d’étoiles dans le ciel ? Faire un gâteau au chocolat, de la compote de pommes parfumée à la cannelle et à la cardamone.
Le midi, aller déjeuner dehors, dans un coin d’ombre, et sentir le vent rafraîchir les bras et les jambes encore nus.
Le soir, regarder le marquoir de broderie et se rappeler pleins de bonheur. Les tasses en porcelaine anglaise ; les brioches qu’on tartinait de confitures inimitables ; les bois flottés ; les bouquets de mimosas ; les cheveux qui ont repoussé au moins deux fois ; comment ranger les fils de broderie ; les sachets de lavande ; les fous-rires ; les petits mots envoyés par la poste ; les pousses de chlorophytum ; les silences…
S’endormir ce soir, rassurée de savoir que si on ne peut atteindre l’impossible, du moins on tente de faire son possible dans l’instant.
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14 septembre 2010. Ce qui est possible.
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13 juillet 2010. Le linge repassé.
Tôt le matin, avant que la chaleur soit forte, repasser le gros tas de linge.
Lisser les plis, caresser de la main les tissus, les asperger d’eau de lavande, les ranger.
Ensuite, s’asseoir dans la jardin et prendre un café.