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lavande - Page 3

  • Un point sur les fleurs.

    En ce début d’été, il est temps de faire un point sur les fleurs.
    Les bougainvillées. En pleine floraison. Les violets sont les plus répandus et les plus envahissants : rustiques, ils sont robustes. Ceux-là ne se contentent pas seulement de franchir les haies, il arrive qu’ils recouvrent quasiment des façades entières. Et c’est beau. Vraiment beau. Leurs fleurs sont froissées et rappellent le papier crépon qu’on prenait, jadis, pour les guirlandes des jours de fête.
    Les agapanthes. Elles ont surgi de nulle part en quelques jours. Blanches ou mauve pâle, elles sont très gracieuses. Quand il y a du vent, elles gigotent gentiment d’un air étonné.
    Les plumbagos. Leurs fleurs bleu ciel sont apparues quand les cigales ont commencé à chanter. Est-ce une coïncidence ? Ou bien n’avait-on jamais remarqué ce tempo ? Eux aussi prennent position sur les haies et sont incontournables. Pourtant, tout cet hiver, ils avaient disparu.
    Les lantanas. Les jaunes sont ici les plus répandus. Du rouge peut border quelques grappes de fleurs toutefois. Ce sont des bouquets paisibles au feuillage vert sage qui balisent un escalier ou une calade.
    Les solanums. Ils font jaillir leurs fleurs bleues comme une fontaine l’eau.
    Les laurier-rose. Ils sont survoltés. Partout, ils vont partout. Peu importe à certains qu’on les désigne sous cette appellation, laurier-rose : ils font éclater des fleurs rouges, jaunes, blanches, qui rappellent les moulins à vent multicolores que les enfants, jadis, tenaient à la main, sur la plage.
    Les lavandes. Belles touffes arrondies. Les fleurs, au sommet de la tige, sont encore fraîches : quand on les frotte du bout des doigts, le parfum se répand, certes, mais la fleur ne s’égrène pas encore pour qu’on puisse la mettre en sachet.
    Les belles-de-nuit. Elles sont là aussi. Quelques buissons blancs. Mais surtout des jaunes et des rose foncé, quasi fuschia. Elles n’ont pas encore bu suffisamment de chaleur pour que leur parfum flotte à la tombée du jour. Bientôt. Et avec elles, tant de souvenirs de nuits d’été.

  • Une journée.


    Se lever très tôt, vers 5 heures, pour assister au lever du jour.
    Déjeuner sur la terrasse en donnant des petits bouts de brioche aux chats gourmands.
    Plier le linge, arroser abondamment le jardin, balayer la terrasse.
    Préparer une ratatouille, un taboulé avec de la menthe du jardin, changer les draps, les mettre à laver, laisser le lit à l’air.
    Travailler.
    Prendre le temps de descendre au village pour aller à la Médiathèque, chez le cordonnier, au Petit Casino prendre un ananas, à l’Aquarelle des Saveurs pour faire provision de vanille et de safran, à la Poste pour acheter des timbres.
    Remonter.
    Etendre les draps au soleil.
    Travailler.
    Déjeuner.
    Travailler toute l’après-midi, sans voir le temps passer.
    Quand il est un peu tard, penser au dîner et sortir le taboulé du réfrigérateur.
    Ramasser les draps qui sont secs et refaire le lit.
    Dîner sur la terrasse après avoir allumé des bougies à la citronnelle.
    Lire La dernière fugitive, de Tracy Chevalier, un chat sur les genoux, malgré la chaleur.
    Au cœur de la nuit, se glisser dans les draps frais qui embaument la lavande.