Inhabituellement, on peut rentrer bien plus tôt que d’habitude. Sur le trajet, on pense déjà à la radassière. A l’arrivée, on fait du thé, on s’installe sur la chaise et on lit le journal. Puis on continue la lecture du livre de Pierre Rabhi. Puis un voisin passe, découvre la chaise, l’essaie et s’y sent bien. On raconte l’histoire de la chaise : « Alors, figure toi que l’autre jour, je suis allée à Emmaüs, comme je le fais quasi chaque semaine, et alors là, dans un coin, qu’est-ce que je vois….. etc. » On sonne à la porte. Une amie vient rapporter un livre qu’on lui a prêté. Elle voit la chaise, l’essaie à son tour et s’extasie. On lui raconte aussi l’histoire de la chaise : « Alors, figure toi que l’autre jour, je suis allée à Emmaüs, comme je le fais quasi chaque semaine, et alors là, dans un coin, qu’est-ce que je vois….. etc. » Puis le téléphone sonne. Et…
Les radassières sont souvent à deux ou trois assises. Celle dont il s’agit ici n’a qu’une assise. Peut-être alors ne faut-il pas lui donner ce nom de radassière. En tout cas, elle incite aux bavardages !

En faisant le tour quasi hebdomadaire à Emmaüs, trouver dans un coin, une jolie radassière très ancienne, en bon état. Elle a même un joli coussin jaune, tout à fait adapté à l’assise. Ni une, ni deux, l’emporter à la maison ; l’épousseter ; la laver ; la laisser bien sécher ; la poncer ; la peindre en bleu azur – deux couches. Brosser le coussin ; le laver ; repasser les rubans une fois secs.
Installer la radassière dans la pièce. Le temps d’aller faire un café, un chat s’y est déjà lové, bien au chaud, bien confortablement. Un peu plus tard, on profitera de ce qu’il est allé faire un tour pour tester à son tour la radassière provençale : parfaite pour le tricot