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virginia woolf - Page 4

  • Un été avec Virginia Woolf : Mrs Dalloway. 2/4

    L’intrigue se déroule sur une journée seulement, début juin 1922. Le temps ne s’écoule pas régulièrement dans le récit. Pour l’ensemble de la journée, il faudra à l’auteur 150 pages, dans l’édition proposée par Stock en 1973 et plus particulièrement dans le tome 1 de l’œuvre romanesque intégrale qui comprend La Chambre de Jacob, Mrs Dalloway, et la Promenade au phare. Pour une demi-heure, il faut quelques pages alors que pour un quart d’heure, il en faudra une quinzaine.
    Aux premières pages, Mrs Dalloway sort de bonne heure pour aller acheter des fleurs, car, le soir même, elle organise une grande réception. Quelle heure peut-il être ? 10H, sans doute.
    Elle rentre chez elle et au moment où elle s’installe pour raccommoder elle-même sa belle robe verte, son ancien amoureux, tout juste revenu des Indes, Peter Walsh, sonne à sa porte. Il est 11H. Le récit est commencé depuis près de vingt-cinq pages.
    A 11H30, Peter Walsh repart et s’installe au parc en attendant son prochain rendez-vous chez le notaire. La rencontre n’a duré que quelques pages. Il s’endort et rêve. A son réveil, il regarde les gens autour de lui : une nurse qui garde des enfants, et Lucrezia et Septimus Warren Smith qui se promènent en attendant leur rendez-vous chez le médecin. Il est 11H45. Une quinzaine de pages de plus.
    A midi, Clarissa a terminé de raccommoder sa robe et c’est l’heure du rendez-vous de Rezia et Septimus. Vingt pages.
    Il est 13H30 quand ils sont sur le boulevard, sortis de chez le médecin. C’est à la même heure, et la page juste après, que Richard Dalloway, le mari de Clarissa arrive pour le déjeuner chez Lady Bruton.
    Le déjeuner dure à peu près jusqu’à 14H 30 ; moins de dix pages. Richard Dalloway rentre chez lui, cherche un cadeau à faire à sa femme qu’il aime. Il achète des fleurs. Il arrive à 15H ; il lui a fallu quatre pages pour rentrer.
    Il rappelle à sa femme qu’elle doit se reposer une heure chaque jour. Ce qu’elle fait en admirant le bouquet. Il doit être 16H/16H30 quand Elizabeth, la fille de Clarissa et son amie, Miss Kilman font des achats en ville. Elles prennent le thé. Elizabeth prend tout son temps pour rentrer, sur l’impériale de l’omnibus.
    Pendant ce temps-là, Rezia et Septimus sont chez eux. Avant 18H, Septimus se jette par la fenêtre. Peter Walsh, sur le chemin de son hôtel, entend l’ambulance.
    Il y arrive à 18H et trouve une lettre de Clarissa, qu'elle a du faire poster vers 12H. Il se prépare, va dîner au restaurant de l’hôtel, puis prend le chemin de chez Clarissa. Il y arrive pour la réception qui commence, après 125 pages à peu près, et dure jusqu’à 3H du matin. La réception s'étend sur près de 24 pages.
    La cloche de Big Ben a sonné les heures de cette journée au cours de laquelle des gens se sont croisés.

  • Moisson.

    Aux puces de la Seyne sur mer, trouver une jolie petite assiette bleue anglaise, très ancienne et l’avoir pour un euro.
    A la fabrique de pâtes, prendre des gnocchis à la semoule. On fera une bonne sauce tomate pour les accompagner.
    Faire un énorme clafoutis à l’abricot pour la grande tablée d’un repas familial.
    Ecouter une gentille petite fille de douze ans donner sa recette de meringues car elle sait qu’on aime aussi faire la cuisine.
    Se baigner de bonne heure aux Sablettes et nager loin loin loin.
    Terminer Mrs Dalloway et écrire longuement.
    Se plonger dans le dernier roman de Peter May, Les disparus du phare.
    En faisant les courses, passer voir une dame qu’on connait et qui est très seule, pour voir si tout va bien, et accepter le verre de sirop qu’elle propose.
    Dans la forêt crissante de cigales, respirer le parfum de la chaleur.