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emily brontë

  • Un été avec les Sœurs Brontë. 2 : Virginia, Emily et Charlotte.

    Parce qu’on a décidé de passer l’été avec les Sœurs Brontë, on a relu Une chambre à soi, de Virginia Woolf car on avait bien le souvenir qu’elle y parlait, entre autres, de Charlotte et d’Emily.
    C’est toujours comme ça que ça se passe : on prend un livre, qui nous emmène vers un autre, puis un autre, etc. La relecture d’Une chambre à soi a amené à relire Emma et Orgueils et Préjugés, de Jane Austen, dont Virginia Woolf parle avec fougue : elle aimait tout particulièrement ses phrases. On n’a pu relire George Eliot car, sans qu’on sache pourquoi, il n’y a plus aucun roman de cet auteur dans la bibliothèque...
    La relecture des Sœurs Brontë est sans doute plus efficace l’hiver que l’été, quand les cigales raffutent à tout va. Car on a intercalé ces relectures avec Annie Dillard, René Fregni, François Cheng, Sylvain Tesson, Dolores Redondo, Tomas Tranströmer, Albert Cohen, Michel Pastoureau, et Jane Austen, donc.
    Mais pour en revenir au sujet, on a relevé ce que Virginia disait des Sœurs Brontë. Bien qu'elle les places au Panthéon des écrivaines anglaise avec Jane Austen et George Eliot, elle ne cache pas sa préférence pour Emily. Charlotte (Jane Eyre) écrit comme une femme de son temps, trop soumise, en tant que femme-écrivain à l’opinion des hommes, alors tout-puissants dans le domaine de la littérature. Ses phrases ressemblent à des phrases d'homme-écrivain. Alors qu’Emily (Les Hauts de Hurle-Vent) écrit comme un génie, soit comme Jane Austen, c’est-à-dire avec « liberté et plénitude ». Quelle empêcheuse de tourner en rond, cette Virginia. Et si on la relisait aussi ? Mais l'été ne sera pas assez long.


  • Moisson.

    De très bonne heure, sur le ponton, en attendant le bateau, profiter de ce qui reste de la fraîcheur de la nuit.
    Nager.
    Aller à pied au marché de La Seyne : courgettes, tomates, poivrons, aubergines, oignons, pour la ratatouille qu’on mangera chaude ou froide, c’est selon. Choisir les légumes au marchand qui vend aussi des fleurs, lobelias, géraniums, gazanias.
    La bouteille d’huile d’olive est vide. La remplir à partir du bidon ramené de Crète par une amie jardinière.
    Lire les poèmes d’Emily Brontë, tout un après-midi, alors que la maison est bien fermée pour se protéger de la chaleur.
    Faire repeindre le grand portail et les deux murs qui lui sont perpendiculaires par deux gentils bricoleurs ; on les a connus tout petits, on les a amenés à la plage alors, on a veillé à ce qu’ils mettent bien leur chapeau et qu’ils se mouillent la nuque avant d’aller à l’eau ; et maintenant, ils sont si grands qu’ils installent facilement une canisse sur la pergola pour qu’on ait moins chaud.
    Brosser les chats.
    Recevoir deux lettres.
    Lire un bel article sur Marie Noël, qui donne envie de relire quelques uns de ses poèmes et de ses textes.
    Envoyer Foutez-vous la paix, de Fabrice Midal, à quelqu’un qui compte beaucoup.
    Ecrire cinq pages.