On a été élevé dans le culte du savoir. On ne manquait jamais un jour d’école, sauf si on était malade au point de ne pas mettre un pied par terre. Et encore, on sentait une sorte de suspicion de comédie. On nous rappelait constamment qu’on avait de la chance d’apprendre.
C’est pourquoi on a été très intéressée par une des dernières lettres de France Culture présentant une série « Voyage en agnotologie, pays de la science et de l’ignorance », où on apprend, entre autre, que « l’ignorance est un savoir comme un autre. C’est même une discipline scientifique récente : on l’appelle l’agnotologie, pour la science de l’ignorance. Elle étudie notamment comment certaines industries, comme celle du tabac, ont élevé la méconnaissance au rang d’art en
diffusant une contre-science destinée à empêcher tout ce qui aurait pu entraver son business. Pour ceux qui produisent l’ignorance, l’investissement est coûteux. Il l’est plus encore pour ceux qui la subissent. » Et nombreux sont ceux qui ont un « penchant vers l’ignorance »…
Que ce soit dans le domaine des sciences, ou de l’histoire, ou de la géographie, ou de la littérature, on se maintient dans un monde où le savoir est un atout et même plus, la liberté.
Qu’en pensez-vous ?
agnotologie
-
La question du lundi. L’agnotologie.