Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

concerto op 21 d'ernest chausson

  • Quinquets.


    Aller au concert… ah ! c’est toujours un grand plaisir ! Il y a du monde dans la chapelle des Maristes où se déroule comme tous les quinze jours le dimanche l’Instant classique organisé par l’association Operaria.
    Au milieu des spectateurs, comme niché dans son nid un tout petit oisillon, écouter le sublime Concert pour piano, violon et quatuor à cordes en Ré majeur opus 21 de Ernest Chausson interprété par le tout aussi sublime ensemble « Concert à six ». Les corps des musiciens se meuvent au rythme des notes quand ils jouent. Quand ils ne jouent pas parce que c’est le tour de l’un ou l’autre des musiciens au moment d’un solo, leurs têtes dodelinent, leurs bouches sourient. La musique est un souffle, là, tout près.
    Au retour vers la maison, à pied, bien que ce soit la fin du jour, c’est comme si la nuit ne pouvait pas vraiment tomber dans la grande profondeur car des quinquets inépuisables balisent le chemin : les étoiles, les fenêtres éclairées des maisons, les quelques réverbères, les lumignons des mâts des bateaux, la lumière vive au sommet du Coudon et les bras amis auxquels le pas se rythme.