En voyant toutes ces feuilles mortes de platanes sur les trottoirs de la ville qu'on traverse à pied, l’âme d’enfant se réveille et on shoote dans les feuilles en marchant car c’est trop rigolo. Des enfants qui sont, eux, sur le chemin de l’école toute proche, sourient, lâchent les mains qui les accompagnent, et font de même.
Autour d’un café, papoter puis parler. De la vie, de ses joies et de ses peines. De ses peines, justement, dont on ne sort pas en ligne droite mais en ligne brisée sans que jamais pourtant les rechutes ne descendent aussi profondément que la chute elle-même.
ligne brisée
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Feuilles mortes, enfants sur le chemin de l’école, ligne brisée.