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stylo plume

  • La feuille de peuplier.

    Participer à une réunion dans une salle dont les fenêtres donnent sur un parc où des peupliers flamboient dans le soleil.
    Sortir ses affaires et se rendre compte que tout autour, surgissent des tablettes qui restent des tablettes, d’autres qui s’accrochent à des claviers, s’ouvrent aussi de petits ordinateurs dont les claviers étroits obligent les doigts à devenir aussi fins que des bâtonnets.
    Etaler sans complexe sur la table le grand cahier en moleskine dont les pages sont couvertes d’écritures, de schémas, de dessins, de numéros de téléphone et de post-it et décapuchonner le stylo plume.
    Pendant trois heures, prendre des notes, regarder la conférencière, regarder les arbres, regarder les voisins et les voisines dont les yeux sont capturés par les claviers. Au moment du déjeuner, aller dans la cour ramasser une belle feuille de peuplier, rousse et jaune, et la coller, l’après-midi commencée, au milieu de la page.



  • 3 août 2010. Ecrire une lettre à la main.


    S’asseoir à son bureau, une très vieille table en bois ciré très douce au toucher.
    Prendre quelques feuilles, le stylo-plume qu’il faut remplir d’encre.
    Ecrire une longue lettre à une amie.
    Mettre la lettre dans une enveloppe.
    Coller un timbre.
    Voilà.
    C’était bien, ce temps passé à écrire à la main.