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vaquer

  • L’été.


    En rentrant du bain, après avoir ouvert le petit portillon blanc on peut poser les affaires de plage sur le banc et quitter les chaussures. En poursuivant pieds nus vers le tuyau d’arrosage, à l’opposé du portillon, il est doux de sentir la pierre encore tiède du jour précédent ; il a fait chaud durant la nuit, elle ne s’est pas refroidie. La première eau du jet est chaude aussi puis fraîche, mais moins que l’eau de la mer dans laquelle on a longuement nagé tout à l’heure. Le sable et les petits éclats de posidonies collés à la peau sont méticuleusement enlevés puis chassés vers la cour avant de rentrer dans la maison. De la porte, les empreintes des pas se laissent voir sur le dallage tout le long de la terrasse. Combien de temps mettront-elles à s’effacer ? On ne le saura pas : on entre dans la maison pour vaquer à la suite du jour.