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4 juin 2010. Les colombes.


Il fait vraiment beau. Le ciel est bleu. Aucun nuage. Les branches des arbres se balancent au gré d’une légère brise.
Parmi tout ce qui s’offre au regard en ce matin d’été, s’arrêter sur le grand cèdre du Liban, celui dont les pommes de pin ont la forme d’une rose.
Compter les roses.
Avoir le regard détourné par une colombe, si blanche, qui se pose sur une branche. Une deuxième arrive.
A leurs vifs mouvement de tête, comprendre qu’elles se livrent à quelques conciliabules que nul autre qu’elles ne peut connaître. Admirent-elles le paysage ? S’exclament-elles sur la douceur du vent ? Discutent-elles du prochain voyage ?
Les regarder s’envoler de concert, traçant dans le ciel une trajectoire courbe et douce comme une épaule sur laquelle on pourrait poser sa tête.

Commentaires

  • Si la colombe est une colombine, il y a fort à parier que pierrot la seconde et qu'ils s'envolent vers un autre nid d'amour, sur un cèdre plus protecteur encore, de l'Atlas ou du Liban.

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