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  • Provence.

    Chemin du Riou, à Valensole, marcher dans un des plus beaux paysages du monde : les champs de lavande qui ondulent sous le vent, les champs d’oliviers, les champs de blé et d’épeautre, les montagnes au loin, le ciel bleu, et les abeilles qui vont et viennent. Se poser. Relire quelques passages de Regain, de Giono.

  • Un point sur les fleurs.

    En ce début d’été, il est temps de faire un point sur les fleurs.
    Les bougainvillées. En pleine floraison. Les violets sont les plus répandus et les plus envahissants : rustiques, ils sont robustes. Ceux-là ne se contentent pas seulement de franchir les haies, il arrive qu’ils recouvrent quasiment des façades entières. Et c’est beau. Vraiment beau. Leurs fleurs sont froissées et rappellent le papier crépon qu’on prenait, jadis, pour les guirlandes des jours de fête.
    Les agapanthes. Elles ont surgi de nulle part en quelques jours. Blanches ou mauve pâle, elles sont très gracieuses. Quand il y a du vent, elles gigotent gentiment d’un air étonné.
    Les plumbagos. Leurs fleurs bleu ciel sont apparues quand les cigales ont commencé à chanter. Est-ce une coïncidence ? Ou bien n’avait-on jamais remarqué ce tempo ? Eux aussi prennent position sur les haies et sont incontournables. Pourtant, tout cet hiver, ils avaient disparu.
    Les lantanas. Les jaunes sont ici les plus répandus. Du rouge peut border quelques grappes de fleurs toutefois. Ce sont des bouquets paisibles au feuillage vert sage qui balisent un escalier ou une calade.
    Les solanums. Ils font jaillir leurs fleurs bleues comme une fontaine l’eau.
    Les laurier-rose. Ils sont survoltés. Partout, ils vont partout. Peu importe à certains qu’on les désigne sous cette appellation, laurier-rose : ils font éclater des fleurs rouges, jaunes, blanches, qui rappellent les moulins à vent multicolores que les enfants, jadis, tenaient à la main, sur la plage.
    Les lavandes. Belles touffes arrondies. Les fleurs, au sommet de la tige, sont encore fraîches : quand on les frotte du bout des doigts, le parfum se répand, certes, mais la fleur ne s’égrène pas encore pour qu’on puisse la mettre en sachet.
    Les belles-de-nuit. Elles sont là aussi. Quelques buissons blancs. Mais surtout des jaunes et des rose foncé, quasi fuschia. Elles n’ont pas encore bu suffisamment de chaleur pour que leur parfum flotte à la tombée du jour. Bientôt. Et avec elles, tant de souvenirs de nuits d’été.