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bougainvillées

  • Diverses choses.


    Reprise des activités hebdomadaires du Club des Cousettes et Tricoteuses. Beaucoup de recettes de cakes savoureux ou de biscuits irrésistibles mises de côté cet été pour pouvoir les tester au moment du goûter tout au long de l’année.
    Installer des asters de part et d’autre du portail, juste devant. C’est vraiment joli.
    Ecouter la pluie tomber doucement, lentement, et rendre grâce pour cela.
    Faire du courrier et aller le poster. Sur le chemin, croiser des voisins avec qui on papote un peu, admirer quelques magnifiques bougainvillées puis au-delà des toits (avez-vous remarqué comme les bougainvillées aiment aller à l’assaut des toits ?), des nuages très blancs dans un ciel très bleu, sentir les bonnes odeurs de la boulangerie, etc.
    Lectures : « La maison dorée » de Jessie Burton et « La route antique des hommes pervers » de René Girard.

  • Un point sur les fleurs.

    En ce début d’été, il est temps de faire un point sur les fleurs.
    Les bougainvillées. En pleine floraison. Les violets sont les plus répandus et les plus envahissants : rustiques, ils sont robustes. Ceux-là ne se contentent pas seulement de franchir les haies, il arrive qu’ils recouvrent quasiment des façades entières. Et c’est beau. Vraiment beau. Leurs fleurs sont froissées et rappellent le papier crépon qu’on prenait, jadis, pour les guirlandes des jours de fête.
    Les agapanthes. Elles ont surgi de nulle part en quelques jours. Blanches ou mauve pâle, elles sont très gracieuses. Quand il y a du vent, elles gigotent gentiment d’un air étonné.
    Les plumbagos. Leurs fleurs bleu ciel sont apparues quand les cigales ont commencé à chanter. Est-ce une coïncidence ? Ou bien n’avait-on jamais remarqué ce tempo ? Eux aussi prennent position sur les haies et sont incontournables. Pourtant, tout cet hiver, ils avaient disparu.
    Les lantanas. Les jaunes sont ici les plus répandus. Du rouge peut border quelques grappes de fleurs toutefois. Ce sont des bouquets paisibles au feuillage vert sage qui balisent un escalier ou une calade.
    Les solanums. Ils font jaillir leurs fleurs bleues comme une fontaine l’eau.
    Les laurier-rose. Ils sont survoltés. Partout, ils vont partout. Peu importe à certains qu’on les désigne sous cette appellation, laurier-rose : ils font éclater des fleurs rouges, jaunes, blanches, qui rappellent les moulins à vent multicolores que les enfants, jadis, tenaient à la main, sur la plage.
    Les lavandes. Belles touffes arrondies. Les fleurs, au sommet de la tige, sont encore fraîches : quand on les frotte du bout des doigts, le parfum se répand, certes, mais la fleur ne s’égrène pas encore pour qu’on puisse la mettre en sachet.
    Les belles-de-nuit. Elles sont là aussi. Quelques buissons blancs. Mais surtout des jaunes et des rose foncé, quasi fuschia. Elles n’ont pas encore bu suffisamment de chaleur pour que leur parfum flotte à la tombée du jour. Bientôt. Et avec elles, tant de souvenirs de nuits d’été.