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La question du lundi : vie publique, vie privée.

Toujours Camus accompagne ces quelques jours. On l’a écouté dans une interview dans laquelle il évoquait la vie publique et la vie privée. Voici ce qu’il disait : « Je connais beaucoup de personnes qui se sont réfugiées dans la vie publique pour échapper à leur vie privée. »
Cette phrase a fait mouche, dans ces moments où s’impose, dans une certaine mesure, le retour sur soi.

Et vous, aujourd’hui lundi, qu’en pensez-vous ?



Commentaires

  • Entièrement d'accord avec la remarque de Camus !

    Il suffit de regarder autour de nous :
    La sérénité ne semble pas prévaloir dans les familles
    de nos IMPORTANTS comme les nommait ironiquement
    le philosophe Alain ...

    Bonne journée parmi les vôtres !

  • Je pense que sa remarque est très juste ; quand je vois un certain nombre de gens ne pas pouvoir s'arrêter à un âge avancé pour profiter de leur famille et de la vie tout court, je pense que c'est plus une fuite qu'une réalisation.

  • Je pense que c'est souvent vrai chez les people et les politiques de maintenant..

  • Je pense qu'il est de plus en plus difficile de faire la différence entre la vie privée et la vie publique. Notamment sur facebook, tout la vie privée de certains passent dans le public. On sait tout de l'animal qui vient de se casser une dent en mangeant sa souris, de bébé qui vient de pousser son premier "maman", etc..
    En tous les cas, je me demande ce qui pousse certains à autant étaler les petits détails de la vie quotidienne. Est-ce un échappatoire à une vie privée trop terne que l'on veut "magnifier" en en parlant tout le temps et au monde entier? Voilà ma réflexion du lundi. Bises alpines et belle semaine.

  • En privé comme en public j'essaye d'être et de rester MOI, pas toujours facile de se faire accepter en tant que telle mais je persiste et je signe ...c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour rester fidèle à moi-même dans ce monde du politiquement socialement correct qui n'ose dire ses différences ...
    amitié .

  • Cela doit souvent être le cas en effet. Mais l’alternance entre vie publique (aussi modeste soit-elle ) et vie privée est aussi souvent un bienfait. Une manière de ne pas se noyer dans nos petits ou grands problèmes, en les confrontant à la réalité du reste du monde. Souvent salutaire !

  • C'est pourquoi je déteste Face Book , cette mise en scène de la vie intime...

  • "Pour vivre heureux, vivons cachés", sans fuite en avant dirais-je.
    Par contre, comme le répétait si souvent Camus, la solidarité est essentielle.
    Bon lundi Bonheur.

  • solitaires et solidaires !!.......

  • je suis en période de retrait très volontaire, choisi un peu par force en raison de déplacements très difficiles mais pas que
    un effet de l'âge ? peut être mais pas que
    l'envie de vivre un peu autrement, de lire autrement

  • Essayer de protéger le plus possible sa vie privée, c'est certain et c'est très important !
    Mais ce peut être difficile dans certaines professions exposées et dans certains engagements publics. Un ami Maire me disait être obligé d'humaniser son propos en se livrant...un peu !
    Tout est, comme bien souvent, une histoire de placement du curseur.
    Bonne semaine et Bises.

  • ici Camumu suite... réfugiée dans la vie privée pour échapper à la vie publique !! .......

  • Le mieux est de trouver une place juste dans les deux sphères : publique et privée...Les deux sont nécessaires et délaisser la vie publique pour ne penser qu'à ses proches et à soi-même n'est pas plus juste que la tendance évoquée par Camus...
    Bonne journée !

  • Je ne sais pas... Je crois qu'aujourd'hui la vie privée n'existe qu'en luttant beaucoup contre l'invasion des nouvelles technologies.
    Mais bon, il faudra que j'y réfléchisse.
    Passe une douce journée. :)

  • La citation vaut aussi pour la vie professionnelle - elle m'a fait penser à une ancienne directrice pour qui l'école était certainement un refuge.
    En lisant le commentaire de Dédé, je me demande si cette façon d'étaler sa vie personnelle sur les réseaux sociaux n'est pas une autre manière de masquer sa véritable vie privée derrière le paravent des actions, activités ou événements du jour.
    Rester soi sans se mettre en scène n'est pas toujours facile, il est vrai.
    Bonne semaine, Marie.

  • Ce qui prévaut actuellement, c'est étaler sa vie privée... en public, en la magnifiant quelque peu, en persuadant les autres qu'on a une vie formidable et épanouie, en se leurrant soi-même...

  • Quand je pense aux nouvelles technologies , aux caméras qui nous suivent, à nos messages dans facebook qui sont enregistrés et stockés automatiquement, à la géolocalisation etc... je crois que la vie privée n'existe plus ! Il faudrait vivre en refusant tout cela !
    Quant à ceux qui se réfugient dans la vie publique pour fuir leur vie privée, j'en connais et pas seulement des politiques.

  • Ah les livres, de merveilleux outils pour la connaissance de soi. Que de fois, une phrase fait mouche et on s'arrête pour prendre conscience...
    La"vie publique" peut être une fuite et l'on voit cela dans les investissements "vie publique" les plus généreux. C'est probablement difficile d'atteindre un vrai équilibre entre ces deux domaines.

  • C'est souvent palpable sur les réseaux sociaux, où certains s'inventent un monde, une vie, se mettent en scène de façon idéalisée, comme si le privé se diluait dans le public...

  • chacun sa came moi les vacances et le regne des mamis et leur bout chou
    aucun groupe de travail ne peut excisté les temps des fêtes scolaires car ....
    j'ai connu çà dans le boulot , dans la retraite même chant d'enfant à petit enfant..

    alors malheuresement le pepol ca fait cuire la marmite çà renouvelle et donne de nouveau contrat...

    alors la star de l'intime ou le privé de la star
    c'est la même chose qui est le plus addicte..


    laissons piser le mérinous
    çà se mort la queue..
    Salut séraphne

    Quand donneras tu unpeu tes opinions à toi ..
    ca me ferait beaucoup plaisir..

    j'attends depuis longtemps.

  • Je trouve que c'est dommage. Mais s'ils ne peuvent pas faire autrement, c'est mieux que de n'avoir pas de vie sociale du tout. Bonne semaine.

  • Oui, c'est un peu triste de voir des gens dans le paraître et non dans l'être, des gens assoiffés de notoriété ou de reconnaissance qui oublient la quête intérieure de qui nous sommes... C'est dommage pour eux il me semble. Belle semaine Séraphine. brigitte

  • La vie publique s'est glissée dans las alcôves via les réseaux sociaux qui facilitent les étalages de soi. Je passe ma mauvaise ou bonne humeur au monde entier d'un clic. J'obtiens ou repousse un ami d'un clic. Vie virtuelle facile pas vécue.
    D'un naturel introverti, je préfère la vie privée discrète, je n'y vois rien à gagner de la mêler à la publique..

  • En outre, remarquons que les plus solides des amis sont souvent les plus discrets.

  • Les deux sont importants. Personnellement j'aime bien naviguer entre ce deux pôles. Mon jardin secret est aussi important que mon contact avec les autres. Tout est question d'équilibre.

  • Qu'est-ce que la vie publique?
    Ce que tout le monde voit de nous sans franchir notre porte...
    Des auteurs présentant leurs livres ont parfois évoqué devant moi leur retour à la maison...
    Chez soi, seul ou pas.

    Quant à Facebook on peut aussi d'abord limiter le nombre de contacts. Faire des catégories... Poster en fonction.
    Et l'on n'est pas à l'abri d'un visiteur mal luné.
    On peut aussi se contenter de partager des choses qu'on aime. Comme sur les blogues mais différemment.
    Des photos des extraits de livres
    Des questionnaires...
    On peut être le moins intime possible, c'est un bon exercice.

    On a aussi de bonnes surprises parfois. Mais tout cela passe c'est un peu le règne de l'éphémère...

    Parfois la solidarité joue aussi... C'est plus compliqué sur les blogs même si l'on est sincère dans ce qu'on dit...

    Et si l'on cache sa vie privée sous un vernis public... On s'expose aussi. Ex. L'ancien président français et ses courses à moto dans paris

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