En arrivant à La Criée, tout de suite sur la droite, dans une grande cagette, il y avait des cerises. Elles luisaient dans le soleil du matin, bien rouges, bien rondes.
En mai, arrivent les cerises puisqu’au début du printemps on a vu les cerisiers fleurir. On se régale d’une première poignée qu’on amène à la maison en disant : « les premières cerises ! ». On en accroche aux oreilles des enfants pour en faire des pendants d’oreilles. Plus tard dans la saison, on fera du clafoutis et on discutera de savoir s’il faut garder les noyaux ou pas dans la préparation.
On s’est dit, toujours en extase devant la cagette de cerises, qu’il y avait là une de ces infimes certitudes dont parle Kathleen Dean Moore dans son beau livre Le petit traité de philosophie naturelle : quelque chose qui reste encore sûr dans ce monde chaotique, un repère, et un émerveillement tout à la fois devant l’infini du monde.
Quelle infime certitude souhaiteriez-vous partager ici ?
Commentaires
Bonjour. Comme j'habite en montagne, j'ai la chance de voir les levers de soleil sur les sommets en face. Même si les soucis sont parfois nombreux, l'infime certitude que le soleil va se lever est un baume et un émerveillement constant. Belle semaine et bises alpines.
Parfois cette certitude peut mourir!
Et c'est le thème central du beau roman de Charles Ferdinand Ramuz :
Et si le soleil ne revenait pas.......
Une libellule minuscule survolait hier le bassin où elle avait
probablement grandi : première "demoiselle" annonciatrice
des beaux jours, elle me rappelle les promenades à la
grande prairie où voleront toujours mes souvenirs d'enfance...
les noyaux peuvent aussi être récupérés pour traitement des douleurs. Suffit de les emballer dans un sac et de passer le tout au micro-ondes
Le cri et le chant des oiseaux (j'espère ne plus être sur terre le jour où on ne les entendra plus).
Comme Anne Sylvestre: https://www.youtube.com/watch?v=WQuAugvtp2Y
Un billet qui nous ramène vers l'enfance... La joie des premières cerises, on grimpe dans les arbres, des taches indélébiles sur les vêtements quelquefois, mais le plaisir est si grand que l'on s'en moque un peu. Bon futur clafoutis Séraphine et doux lundi à toi. brigitte
La nature si fidèle nous aime encore
une rose à peine éclose et son parfum sublime dans la fraicheur du matin
merci pour vos réconfortants billets et votre blog toujours intéressant et heureuse promenade
avec la petite fille qui aime l e chocolat et les jolis cailloux des plages du midi ! ! amicalement
ah ! merci aussi pour vos conseils de lecture je les suis-- mais souvent je les ai - déjà - au cours de ma très longue vie rencontrés sur ma route d'insatiable " liseuese " re amitiés N GF
La découverte des premières cerises étant déjà évoquée, et celle des mûres encore lointaine, je vais me "rabattre" sur la beauté généreuse des pivoines qui inondent les jardins de Normandie où je me trouve actuellement.
Beau lundi de Pentecôte,
Dominique
que je retrouverai ma santé demain
c'est loin des cerises
mon infime certitude de ce moment
De magnifiques souvenirs où adolescente, avec mon amie, nous grimpions dans le cerisier de ses parents par l'échelle et nous mangions avec joie les belles cerises bien rouges.
Beau lundi de Pentecôte.
Celui de l'éphémère......Tout se transforme constamment et rien n'est jamais acquis. Ne pas cultiver le goût de la possession ..... C'est un petit pas vers le bonheur !!
tant que tous les matins, s'ouvrent mes yeux, qu'importe le temps du dehors,
tant qu'il me sera possible d'assister au lever du soleil, qu'importe qu'il soit d'hiver ...
au jardin ou à la mer ...
me sens poussière de vie, j'existe !
amitié .
Les années sont marquées par ces toutes petites choses qui adviennent toujours au même moment ou presque et nos journées le sont par le lever et le coucher du soleil, les oiseaux qui chantent, les nuages et les étoiles dans le ciel...je suis exigeante, je ne veux rien perdre de ce spectacle !
Il est beau le temps des cerises qui annonce l'été et les vacances. Tu as raison une de ces petites choses qui fait le sel de la vie.....
La patience du" Vivant ".
A travers par exemple la volonté tenace de certains coquelicots
la géométrie scintillante des toiles d'araignées,
ou les formes multiples des flocons de neige.......
Dean Moore me fait songer à Annie Dillard, que j'ai pluslu et qui n'est pas naturaliste. d'ailleurs.
Nous avons tout près de chez nous un magasin bio qui s'appelle "Le temps des cerises".
Mon infime certitude de l'instant est cette odeur de terre mouillée après une forte averse orageuse, elle se glisse par la fenêtre ouverte et les oiseaux s'ébrouent là-bas dans les feuilles.
Coucou
J'ai dans mon mini jardin, un rosier buisson ancien qui se couvre au printemps d'une multitude de petites fleurs aux couleurs changeantes et qui embaument délicieusement. Et c'est chaque année à la fois la même chose mais aussi une redécouverte, un véritable émerveillement devant la délicatesse des dégradés, du parfum... Un bonheur toujours renouvelé, comme si c'était la première fois...
Son nom, à ce rosier: Ghislaine de Féligonde.... Voilà qui fait déjà rêver!
Belle soirée
Bisous
Tout bêtement une après-midi ensoleillée au bord de la mer, comme aujourd'hui... A chaque fois l'émerveillement ! Le bouillonnement scintillant des rouleaux d'écume... Le cri éraillé des mouettes ... La joie des enfants ! La foule des grands jours... La vie !
Douce nuit !
Bises
On garde les noyaux !!!
C'est meilleur et... cela va plus vite
Et on le mange ensuite lentement
Que mes petites-filles vont grandir et devenir des femmes...
En souhaitant ardemment qu'elles ne connaîtront jamais la fureur d'un homme...